Face aux difficultés que rencontraient les clubs de football pour payer le salaire des joueurs, le ministère des Sports et des Loisirs avait octroyé une bourse à la Fédération burkinabè de football (FBF) afin d’y remédier. A l’issue d’une phase expérimentale, la FBF a entrepris de faire le bilan de la gestion de ladite bourse dans les clubs et ligues. Ainsi, le samedi 20 février 2016, le président de la FBF, Sita Sangaré, accompagné du directeur du Fonds national pour le sport et les loisirs, Marc Steeve Sanou, était à Bobo-Dioulasso.
Ils ont rencontré les présidents des structures de football des Cascades et des Hauts-Bassins. Selon les propos du président Sita Sangaré, la bourse a permis de motiver les footballeurs au sein de leurs structures. « D’ailleurs, les clubs insistent pour qu’elle soit reconduite », a-t-il appuyé. Il a souligné cependant que cela n’a pas été sans difficultés. Il s’est agi notamment des questions de traçabilité. Aux dires du président de la FBF, après la première tranche, certains clubs ont accusé du retard dans l’expédition des pièces justificatives, ce qui a du même coup entrainé un retard de payement des joueurs dans les clubs. Le directeur du Fonds a affirmé que les ressources sont encore disponibles selon lui, c’est une somme d’environ 168 millions qui est allouée trimestriellement aux clubs.
Pour les responsables des clubs, la bourse a été un soulagement. Le trésorier de l’USCO de Banfora, Amidou Traoré a déclaré que « la bourse a permis de prendre en charge entièrement le salaire des joueurs. Le club n’y a pas contribué. Cette année nous avons investi cette somme ailleurs ». Marc Steeve Sanou a néanmoins souhaité que les clubs puissent justifier à temps l’utilisation de ces allocations.
Dominique DIAPPA
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.