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Barrages mondial 2014 Burkina 3, Algérie 2 : le match des supporters

| 14.10.2013
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Barrages mondial 2014 Burkina 3, Algérie 2 : le match des supporters
© DR / Autre Presse
Barrages mondial 2014 Burkina 3, Algérie 2 : le match des supporters
Le match qui a opposé les Etalons du Burkina aux Fennecs d'Algérie, s'est joué aussi bien sur la pelouse que dans les gradins. Avant, pendant et après le match..., voici quelques péripéties de la rencontre.

Des spéculateurs de tickets ont travaillé à perte

Les spéculations faites autours des tickets d'entrée ont désempli le stade du 04 août ce 12 octobre 2013. Pour ce match à guichet fermé, tous les tickets étaient vendus 24 heures avant le jour J. pourtant, à l'entame du match, les portes 13, 14 et 15 réclamaient encore des supporters. Pourquoi cet état de fait alors que les places assises sont censées toutes être occupées ?

La réponse à cette interrogation se trouve dans la spéculation des tickets. En effet, dès la mise en vente des billets d'entrée, des revendeurs mal intentionnés les ont saisis et les remis sur le marché à 2 000 FCFA les tickets de 500 et à 8 000 ceux de 5 000 FCFA. Quoi de plus judicieux pour des fans du football national de se frayer une autre possibilité de suivre le match. « Je préfère suivre ce match à la télé que de payer ce prix-là » s'écrie un des chercheurs de tickets.

De refus à refus, les tickets manquent de preneurs et chutent du coup de prix. De 2 000 FCFA alors, on pouvait le payer à 600 FCFA. Mais c'était un peu trop tard, les portent étant claquées. Place maintenant à la mévente et à des places vides dans les gradins.

Des Etalons supportés en cas d'occasion

Qu'est qui n'a pas marché au stade côté supporters ? Des hommes et femmes jadis bouillants dans les gradins ne se sont pas fait trop entendre si ce n'est en cas d'occasions ou d'actions intéressantes de jeu.

Exceptés les supporters de métiers et la troupe de la Police nationale, les autres occupants de gradins n'ovationnent que s'il y a une phase de jeu intéressante. Pourquoi cela ? On ne saura répondre à cette interrogation. Etait-il dû à la blessure prématurée de Bakary KONE (seulement à la 2e mn de jeu), le ministre de défense des Etalons ? On suppose sinon ces hommes de gradins là nous ont habitués à mieux que ça.

Mais qu'à cela ne tienne, ils sont à féliciter. Malgré le scénario du match pas trop reluisant pour le Onze national, le douzième Etalon est confiant que ses acteurs feront mieux à Blida le 19 novembre prochain. « C'est pas mal pourvu qu'on arrive à négocier un nul au retour » lancent quelques confrères dans la tribune.

Les Burkinabè n'ont pas cédé à la tentation des Arabes

Dans leur tribune loin de la masse des supporters burkinabè, les Algériens avaient commencé par des jets d'objets dans les tribunes voisines. Vite, les locaux ont compris que ce n'est que des provocations. Ils n'ont donc pas cédé à la tentation.

A l'entrée des joueurs au stade, la délégation qui accompagne les Fennecs d'Algérie était pléthorique. Plus d'une dizaine du staff était resté sans chaise sur le banc de touche. Ce groupe se détache donc et vient bourrer la tribune de presse pourtant réaménagée spécialement pour les journalistes. « Ces arabes-là aiment le désordre » se disent les confrères.

Le vrai désordre est semé après le match dans la salle de conférence. Les chaises disposées au préalable devant accueillir les journalistes n'ont pas été utilisées par certains hommes de médias algériens. Ils viennent à la dernière minute et s'intercalent entre le présidium et les journalistes assis. Ils brouillent du coup l'ordre préétabli et contraignent les autres à se mettre débout pour tout le temps que dur la conférence.

Malgré tout aucun incident n'est signalé. Le match s'est bien déroulé à l'avantage des Etalons. Mais la qualification est loin d'être jouée à Ouagadougou. Le 19 novembre prochain à Blida en Algérie, à défaut de la victoire, les Etalons doivent négocier le nul pour se mettre à l'abri de toute déconvenue.

Dramane GUENE

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