« Notre boxe va plus mal qu'en 1958. Sur 187 licenciés, seulement 39 ont pris part au championnat national de boxe et certains jeunes ont même été recrutés sur le tas à deux jours de la compétition », a déclaré l'animateur de la conférence de presse, Georges Marshall.
Selon l'ancien président de l'Etoile filante de Ouagadougou, ce championnat n'a pas été représentatif car les régions du Nord et des Cascades n'y ont pas pris part.
Cette conférence de presse tenait aussi lieu d'expliquer la raison qui avait poussé Marshall et son équipe à quitter la salle lors des élections qui devait mettre en place le bureau exécutif de la fédération burkinabè de boxe, auxquelles elle était candidate.
« Nous sommes sortis de la salle car des gens ont falsifié des documents et ont représenté le JCBO, un club de boxe de Ouahigouya, pendant que son président, Abdoulaye Ouédraogo était là. Nous avons écrit au ministère des sports pour dénoncer cela sans réaction », a expliqué Georges Marshall.
Il dit interpeler les autorités pour remettre « la boxe burkinabè sur les rails. Si vous ne réagissez pas notre boxe va mourir ».
Pour celui qui voulait diriger la boxe burkinabè, Georges Marshall, « nous voulons rassembler tous ceux qui aiment la boxe pour faire marcher la discipline ».
Mais celui-ci reste inflexible quant à une collaboration avec la fédération en place : « nous-nous affilions mais nous ne participerons à aucune activité de la fédération actuelle ».
Nous avons voulu joindre par téléphone l'actuel président de la fédération burkinabè de boxe pour mieux comprendre en vain.
La fédération burkinabè de boxe conduite par Valentin Ouédraogo a été élue le 19 janvier 2013.
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