Après 2005 et 2006 où le Burkina avait abrité l’événement, ce sera pour la 3e fois que la famille du yoseikan budo se retrouve à Ouagadougou. Le yoseikan budo est un art martial d’origine japonaise. Il est complet, c’est-à-dire qu’il est un condensé de l’art martial, avec le maniement d'armes. Aussi, le yoseikan se pratique dans un accoutrement de protection pour les pratiquants. Notre compatriote, Me Jean François Balima, cadre à la BCEAO-siège, est l’homme qui a d’abord introduit la discipline au Sénégal, avant qu’elle ne gagne le reste de la sous-région ouest- africaine, notamment les pays de l’UEMOA, via les agences BCEAO. Il est en même temps le secrétaire général de l’Union africaine du yoseikan budo. Une soixantaine de combattants est attendue, et toutes les catégories sont concernées, des pupilles aux séniors.
L’objet de la compétition, selon Me Balima, est l’intégration et le brassage de la jeunesse ouest-africaine, et aussi la vulgarisation de la discipline. L’événement sera parrainé par Sa Majesté le Mogho Naaba Baongho, patroné par le président de la Commission de l’UEMOA, Cheikhe Hadjibou Soumaré, et la présidence du directeur national de la BCEAO-Burkina, Charles Ki-Zerbo. Les chances de l’équipe du Burkina, a analysé Me Balima, à la compétition, sont réelles, et de rappeler que lors de l’édition de 2013 à Dakar, les Burkinabè avaient remporté les compétitions chez les seniors. Le grand vainqueur de la compétition avait été le Sénégal. La succession du Sénégal se jouera donc demain, à la Maison du peuple. De beaux combats, en perspective.
Barthélemy KABORE