10ème anniversaire du décès d’Issaka Ouédraogo : Hommage sportif pour un chroniqueur émérite

| 01.10.2014
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Issaka Ouédraogo
© DR / Autre Presse
Issaka Ouédraogo
Le monde de la presse nationale a commémoré le dimanche 28 septembre 2014, le 10è anniversaire du décès de l'émérite reporter de radio, Issaka Ouédraogo, rappelé à Dieu le 28 setembre 2004.

Les journalistes ont communié dans la fraternité cet hommage au doyen, à travers un gala de football organisé sur le plateau SONAR. C'est l'équipe de la Rtb radio et celle de la presse écrite qui ont disputé la finale. Les hommes de la radio nationale l'ont emporté (3-2). ''C'est avec beaucoup d'émotion que nous nous sommes retrouvés ce soir à travers ce bel hommage que la presse nationale a tenu à rendre à cette éminente personnalité de la presse et cela est à l'honneur de tous les hommes de média. Je félicite et remercie l'ensemble des journalistes pour cette belle initiative'' a apprécié le parrain de la cérémonie, le colonel Sita Sangaré. Le président de la fédération burkinabè de football se rappelle d'ailleurs du commentaire du défunt lors d'un certain Eléphants-Etalons en janvier 1995 au stade Félix Houphouët Boigny dont quelques séquences ont été diffusées sur place. ''C'était un reportage d'anthologie'' a-t-il déclaré.

Pour Gabriel Barrois dont il fut l'ami inséparable, Issaka Ouédraogo était un être intégral qui ne faisait pas dans la demi-mesure. Il avait des principes auxquels il ne dérogeait jamais et il savait prendre position dans un monde de la presse où les louvoiements et les intrigues sont légions. Issaka Ouégraogo que l'on appelait affectueusement « I sur place » ou encore « Bon Dieu ! » par allusion à cette exclamation qui émaillait ses reportages radiophoniques était un ex-instituteur qui s'est intéressé au monde de la presse, qui l'a si bien intégré au point de devenir un grand professionnel de l'information.
Un chroniqueur sportif qui avait le sens de la narration et qui savait donner de la couleur à ses reportages en direct. Issaka Ouédraogo qui affectionnait les milieux d'ambiance, était par ailleurs un bon vivant et se retrouvait pour la plus part du temps dans certains établissements publics où il tenait en permanence le crachoir. Il avait en plus du sens de l'amitié, celui de la loyauté et de la parole donnée. Durant toute sa vie il a choisi son camp et l'a gardé jusqu'à la fin.

La jeune génération veut à son tour tenir haut le flambeau et cela passe déjà par cette action d'hommage et de reconnaissance. Pour le jeune Ibrahim Diallo de la radio nationale, celui qui a poussé beaucoup dans le métier avait quelque chose de particulier : ''C'était une figure emblématique de la radio. Personnellement je l'ai connu par la voix, ses reportages et ses chroniques résonnent toujours dans nos oreilles et nous lui avons même "choppé" certaines expressions''.

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