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Vol AH5017 : Une équipe d'enquêteurs burkinabè à Paris

| 01.08.2014
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Vol AH5017 : Une équipe d'enquêteurs burkinabè à Paris
© DR / Autre Presse
Vol AH5017 : Une équipe d'enquêteurs burkinabè à Paris
La cellule de crise du crash du vol AH5017 d'Air Algérie a informé les journalistes, le jeudi 31 juillet 2014 à Ouagadougou, de l'envoi, dans le cadre de l'enquête, d'une mission burkinabè auprès du Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) à Paris.


L’analyse des données fournies par les boîtes noires du vol AH5017 de la compagnie Air Algérie qui a crashé, commence à Paris, ce jour vendredi 1er août 2014. Des enquêteurs du Burkina Faso, pays de départ de l’avion, de l’Algérie, propriétaire de la compagnie, du Mali territoire du crash, de la France qui a perdu le plus de citoyens dans le drame et de l’Espagne (pays d'origine de l'avion et de l'équipage) prendront part aux investigations. Le chef de l’équipe de gestion de crise au Burkina, le chef d'état-major particulier de la présidence du Faso, le général Gilbert Diendéré, a indiqué, lors d'un point de presse organisé le jeudi 31 juillet 2014, qu'une commission d'enquête a été mise en place. Pour cela, le Burkina Faso a envoyé une mission technique en France composée de l'ancien commandant de bord, Claude Yaro et Michel Kiemdé, mécanicien navigant sur les avions de type Mc Donnell Douglas (MD). Ces deux spécialistes se sont rendus depuis hier à Paris pour se joindre à l'équipe du Bureau d'enquête et d'analyse (BEA) pour le démarrage effectif des travaux d'investigations. Le général a aussi informé les journalistes de l'arrivée en provenance de France, de l'équipe technique chargée du prélèvement des empreintes ADN sur les proches parents des victimes. L'équipe est composée de deux officiers de la gendarmerie nationale française. "Ils sont envoyés par le gouvernement français. Leur mission était de faire le prélèvement sur les familles françaises, mais ils ont convenu d'élargir leur travail à toutes les familles concernées par le crash", a ajouté le général Diendéré. Aussi a-t-il ajouté que les restes des dépouilles mortelles ont été récupérés et que la commission chargée de les analyser va incessamment finir son travail. Mais avant, les familles ont été conviées, le jeudi 31 juillet 2014 dans une salle dans les locaux de l'Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), aux prélèvements. Après les analyses, poursuit le coordonnateur principal, le gouvernement va décider du sort des restes des corps. Pour la chargée d'affaires à l'ambassade de France au Burkina Faso, Véronique Dan, les spécialistes ont répondu à l'appel des autorités burkinabè dans le cadre de l'assistance technique pour faire le travail qui leur a été demandé au nom de la coopération. Elle a indiqué que les équipes vont intervenir le temps qu'il leur faut dans les familles burkinabè et françaises. A savoir s'il y a un délai de restitution du fruit des investigations, Véronique Dan a soutenu que les enquêtes sont généralement longues, car aucun détail ne doit être négligé.

Wanlé Gérard COULIBALY
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