Les actes de nature à saboter le domaine public de l'Etat sont légion à Ouagadougou.
Il est perceptible pour qui veut le constater, la transformation des voies publiques en dépotoirs des ménages.
Un peu partout dans les quartiers de Ouagadougou, les eaux souillées, les ordures et bien d'autres objets en fin d'utilisation sont laissés au rébus sur les voies et lieux publics.
Malgré la présence d'une association de ramassage d'ordures, les fautifs refusant tout entretien accusent « le manque de dépotoirs dans les quartiers résidentiels ».
Si la présence d'ordures sur les lieux publics pourrait se motiver ainsi, qu'en est-il pour les eaux souillées qui ravinent nos artères et leurs caniveaux ?
Cela n'est que digne d'incivisme et ne saurait s'expliquer par quelque moyen que ce soit.
Avec la saison des pluies, plusieurs routes sont réduites par des excavations.
Certains riverains, pour éviter que les usagers de la route en quête de chemin ne passent trop près de leurs cours, érigent des obstacles devant leurs concessions.
Le domaine public ne doit s'utiliser qu'aux fins prédéfinies : les routes au trafic et les caniveaux aux eaux de pluie.
Alors vivement que la Mairie mette plus d'ordre dans cet imbroglio qui va grandissant dans notre capitale.
Dramane GUENE