Visite du personnel du CSC au musée national : Un voyage à travers les us et coutumes

| 31.01.2014
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Visite du personnel du CSC au musée national : Un voyage à travers les us et coutumes
© DR / Autre Presse
Visite du personnel du CSC au musée national : Un voyage à travers les us et coutumes
La présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Béatrice Damiba et les agents de son institution ont visité, le jeudi 30 janvier 2014, le Musée national du Burkina Faso. Une visite à mettre à l'actif de l'ambassadeur de bonne volonté pour le Musée, Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication.

Le Conseil supérieur de la Communication (CSC) est une institution partenaire incontournable du ministère en charge de la Communication. En se rendant dans la soirée du jeudi 30 janvier 2014 au Musée national, la présidente du CSC et le personnel de son institution se doutaient qu'il ne s'agissait pas seulement de répondre à une invitation de l'ambassadeur de bonne volonté de l'institution muséale, Alain Edouard Traoré. C'est aux sources de la culture et du savoir-être de leurs ancêtres qu'ils ont été plongés et dont ils se sont gorgés. Aux pavillons des statuaires et masques du musée, les visiteurs d'un soir ont effectué un rite initiatique, « un voyage à travers les us, les coutumes, les rites de nos ancêtres grâce à la statuaire et l'histoire des masques », a précisé Mme Damiba. C'est ainsi qu'ils ont appris que chaque étape de la vie a toujours une interprétation, une signification que des objets rituels accompagnent. L'homme africain de son initiation jusqu'à son souvenir post-mortem est un sujet culturel. La présidente du CSC qui a dit connaître de nombreux musées hors du Burkina et d'Afrique « voudrait encourager les Burkinabè à s'intéresser aux sites culturels et touristiques de notre pays car, tant que l'on ne connaît pas d'où l'on vient, de quelle culture on relève, quelles sont ses valeurs, ce n'est pas sûr que l'on sache où l'on va et même où l'on veut aller », a-t-elle opiné. Elle a souhaité en particulier que les jeunes, élèves et étudiants puissent prendre possession de leur culture en faisant leur, ce temple de la connaissance du passé burkinabè. Il a bien fallu que le ministre de la Communication « nous pousse à venir visiter pour que nous sortions de notre quotidien », a avoué Mme la présidente qui a, du reste, loué cette initiative.

Alain Edouard Traoré dont c'est la énième visite au musée a précisé que son action d'ambassadeur ne peut être appréciée que de ceux qui lui ont confié cette mission, en l'occurrence la direction du musée et son personnel. Mais d'ores et déjà, un bilan partiel après 6 mois d'exercice lui est parvenu sous la forme d'une correspondance du ministre de la Culture et du Tourisme et initiée par la directrice du musée, il y a de cela quelques semaines. La lettre disait « combien l'action d'accompagnement du musée avait porté ses fruits ». On avait pu, en effet, sur la même période, multiplier par 4,5 voire par 6, le nombre de visiteurs du musée. « Si je ne m'abuse », a précisé M. l'ambassadeur, « nous sommes passé de 1 000, 1 500 et à 6 000 visiteurs de nos jours. Cela fait moins d'une année que l'on nous a confié cette mission d'ambassadeur et nous allons continuer dans ce sens », a expliqué M. Traoré. Le porte-parole du gouvernement croit en outre que les Burkinabè fondamentalement ont besoin de connaître ce dont regorge le musée car il s'agit de leur culture, de leur patrimoine.

A l'issue de la visite, Béatrice Damiba a pu consigner ceci dans le livre d'or du Musée national : « Après une visite si édifiante, je souhaiterai que les Burkinabè viennent ici en masse pour s'abreuver aux sources de leurs origines et de leurs cultures. Félicitations à l'équipe qui y veille et merci à M. le ministre-ambassadeur pour les initiatives de programmation des visites ».

Thomas Dakin Pouya
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