C'est dans le prolongement de la journée mondiale de lutte contre la désertification que le gouvernement burkinabè a pris la décision d'immortaliser l'ancien député-maire de Dori, feu Hama Arba Diallo, en baptisant une rue de la capitale en son nom. En effet, c'est la voirie urbaine géographiquement située dans l'arrondissement N°2 de Ouagadougou (quartier Gounghin) débutant à l'Ouest par le boulevard des Tansoba Wam-Godi et finissant à l'Est par l'avenue Mogho-Naaba-Zombré (bretelle qui va de l'école de police au camp Sangoulé-Lamizana en passant par le stade du 4-Août), et précédemment identifiée comme "l'avenue de l'Olympisme" porte désormais le nom "avenue Hama-Arba-Diallo". Le baptême de la rue a eu lieu, le jeudi 15 juin 2017 à Ouagadougou. Pour les autorités communales et les membres du gouvernement, il s'agit d'une reconnaissance à un digne fils de la nation qui s'est résolument engagé dans la cause de la nation sur le plan politique, économique social, culturel et environnemental. Pour le ministre de l'Environnement, de l'Economie verte et du Changement climatique, Batio Nestor Bassière, c'est grâce aux jalons posés par Hama Arba Diallo, premier secrétaire exécutif de la convention des nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) que le Burkina Faso occupe, à ce jour, une place de choix dans le cercle des pays-membres de cette Convention. "Il y a des moments où aucun mot, aucune parole ne peuvent traduire la fierté et la reconnaissance d'une nation à un de ses fils", a justifié le ministre Bassière. Pour l'actuelle secrétaire exécutive de la CNULCD, Monique Barbut, Arba Diallo était un ambassadeur visionnaire et respecté et un leader indéniable dans la protection de l'environnement et la lutte contre la sécheresse et la désertification. La famille de feu Arba Diallo, quant à elle, s'est réjouie de la reconnaissance des plus hautes autorités. Selon Djénéba Diallo, fille de l'ancien secrétaire exécutif de la CNULCD, son père a toujours été un fervent défenseur de l'environnement jusqu'à la fin de ses jours.
Wanlé Gérard COULIBALY