Un déficit en eau potable attendu pour la période 2014-2016 dans la capitale burkinabè

| 15.02.2014
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Un déficit en eau potable attendu pour la période 2014-2016 dans la capitale burkinabè
© DR / Autre Presse
Un déficit en eau potable attendu pour la période 2014-2016 dans la capitale burkinabè
La ville de Ouagadougou et ses environs seront confrontés à un déficit de production en eau potable sur la période 2014-2016, a annoncé vendredi lors d'un point de presse, le directeur régional de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA), Lassina Sanou.

« Malgré l'augmentation de la capacité de la station de Ziga de 30% en 2011, la production actuelle d'eau potable ne permet pas de couvrir la demande en eau des populations en période de pointe », a indiqué Lassina Sanou.

Selon M. Sanou, la capitale burkinabè et ses périphéries sont alimentées actuellement à partir des stations de Paspanga et de Ziga dont les capacités sont respectivement de 42000 et 108 000 mètres cube par jour.

Il a affirmé que les causes de ce déficit sont liées entre autres à l'expansion spatiale de la ville de Ouagadougou, à l'accroissement de la population, aux changements climatiques et à la forte augmentation de la demande en eau ces dernières années.

« Les conséquences de cette insuffisance peuvent aller de la dégradation de la qualité du service se traduisant par des baisses de pression, aux coupures d'eau », a déclaré M.Sanou.

Certaines zones de la ville et ses environnants, du fait de leur situation (en hauteur principalement) feront l'objet d'une grande attention parce que le déficit y sera prononcé, a estimé Lassina Sanou.

« L'ex quartier Dassasgho, la zone 1, la zone du SIAO, la ZAD, l'ex secteur 30, Silmissin, Ouaga 2000, la zone de la radio Savane FM, Rimkiéta, Bassinko, Yagma et l'ex. Sect.21 », font parti de ces zones a dit M. Sanou.

A en croire le directeur régional de l'ONEA, des mesures d'atténuation visant à améliorer les conditions de vie des populations au cours de cette période sont envisagées.

« Il s'agira de renforcer et de réhabiliter la station de traitement de Paspanga, de réhabiliter 57 forages existant et réaliser 43 nouveaux, d'acquérir des groupes électrogènes pour les sites qui n'en disposent pas, de procéder à l'extension du réseau et à la mise en œuvre de plusieurs autres actions à long terme », a rassuré M. Sanou.

Il a par ailleurs attiré l'attention des consommateurs sur des questions d'intérêt liées à la gestion des robinets de puisage, de l'information systématique de l'ONEA en cas de coupures d'eau prolongée et de l'économie d'eau.

L'office nationale de l'eau et de l'assainissement est une entreprise publique dont la mission principale est la production et la distribution de l'eau potable et l'assainissement des eaux usées et excréta.


GM-NDT/TAA

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