Un commandant de la MINUSMA chez le chef d’Etat-major général des Armées

| 30.08.2014
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Un commandant de la MINUSMA chez le chef d’Etat-major général des Armées
© DR / Autre Presse
Un commandant de la MINUSMA chez le chef d’Etat-major général des Armées
L'Etat-major général des Armées du Burkina a reçu, le vendredi 29 août 2014 à Ouagadougou, la visite du commandant de la force africaine au Mali, le général Jean Bosco Kajura. Au menu des échanges, l'évaluation de la situation sécuritaire du contingent Badenya II.


La sécurité des militaires burkinabé déployés au Mali préoccupe. Suite au décès de trois casques bleus burkinabé au Mali, la hiérarchie militaire dit être « bouleversée et choquée ».

afin de prendre la mesure de la situation, elle a reçu, vendredi 29 août 2014 à Ouagadougou, le commandant de la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali (MINUSMA), le général Jean Bosco Kajura.

« L'entretien a consisté à faire l'évaluation militaire et sécuritaire de notre présence au Mali », a déclaré le chef d'Etat-major général des armées, le général Honoré Nabéré Traoré.

Pour le chef d'Etat-major général des armées, ce type d'échanges est la bienvenue, dans la mesure où il lève toute équivoque sur les attaques que subit le contingent Badenya II en terre malienne.

« C'est tout à fait normal d'avoir ces échanges (...). Nous avons informé le général de notre préoccupation par rapport à l'existence de notre personnel », a-t-il laissé entendre.

Aux dires du général Traoré, le Burkina Faso commence à payer un lourd tribut de sa participation au maintien de la paix, ce qui suscite des interrogations au sein de la population. Toutefois, il a rassuré le commandant de la force africaine au Mali du soutien des soldats burkinabé à la stabilisation du pays de Soundjata Keïta, car la volonté politique y est. et il en veut pour preuve le déploiement au moins d'octobre d'un troisième bataillon.

Quant au général Jean Bosco Kajura, après avoir présenté ses condoléances à l'armée burkinabé et aux familles éplorées, il s'est réjoui de cette rencontre avec les autorités militaires du « pays des hommes intègres ».

pour lui; il est impératif d'avoir davantage de mesures de protection aussi bien pour les forces burkinabé que l'ensemble des forces africaines au Mali.

En rappel, le lundi 30 juin 2014, le deuxième bataillon déployé au Mali, Badenya II, a été victime d'un attentat à 30 kilomètres du Tombouctou, qui a coûté la vie au lieutenant Victor Christian Sawadogo.

Moins de trois mois plus tard, les adjudants-chefs Moussa Konaté et Innocent Rouamba tombaient les armes à la main à la suite d'un attentat suicide à Ber, une localité située à une soixantaine de kilomètres à l'Est de Tombouctou, le 16 août dernier.

Djakaridia SIRIBIE

(Stagiaire)
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