«Il y a crise de confiance entre le personnel et l'administration de la société des mines de Belahouro», révèlele déléguédu personnel Saïdou Ouédraogo. Les employés, affirmera t-il, «ne savent plusquand l'administration de la mine SMB dit la vérité».D'abord le personneldénonce que les assises tenues à Ouagadougou, le 27, 28 et 29 novembre 2014 aient été transformées en «Atelier", en vue de réduire les coûtsde productions. Aussi, le personnelva plus loin en ajoutant que le document provisoire de cette rencontre a été exploité sur le champ pour l'administration en réduisant les salaires des cadres de 15%.
Le 22 décembre 2014, note le déléguédu personnel de SMB, par l'intermédiaire d'un huissier, «certains employés de la mine Belahouro ont reçu une lettre de mise à piedprovisoire». En outre,certaines banques de la place ont appelédes travailleurs de la mine pour leur signifier qu'ils ont été licenciés. «Et nos comptes ont été bloqués», souligne Saïdou Ouédraogo.«A certains, on leur a demandé de venir avec leur lettre de licenciement avant que leur compte ne soit débloqué. Ainsi, selon les estimations du délégué du personnel, plus de 80% du personnel verraient leurs comptes bloqués.
Pour les travailleurs de la mine Belahouro, les employés ont quitté la mine le 11 décembre 2014, et la lettre de licenciement date du 12 décembre 2014. Pour le personnel, cela veut direque la procédure de licenciement était en cours avantmême celle des contrats. Etde poursuivre: «pourquoi un licenciement alors que la société n'a que suspendu ses activités? Dans cette affaire, le personnel dénonce aussi le silence des autorités de la transition.
C'est pourquoi, il leurlance un appel pour qu'elles s'en préoccupent. Et pour lestravailleurs « si la SMB veut se séparer de ses employés, cela doit suivre une procédure légale et respecter le procès-verbal dressé lors de la suspension des activités» signifiera Saïdou Ouédraogo.
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Firmin OUATTARA
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