Le ministère avait pourtant avait choisi un autre site, au secteur 33, mais il semble désormais dubitatif face à la pression des responsables de l’Institut national des sciences de la santé (INSSA) et l’hostilité de certains propriétaires terriens.
C’est en 2003 que la question de la construction du CHU de Bobo-Dioulasso a été posée. Les responsables de l’INSSA avaient demandé un espace de 103,6 hectares contigu à l’actuelle citée universitaire sise à Belle ville.
Mais par une lettre adressée à la mairie en août 2016 le ministère de la Santé avait proposé un espace dans la zone non-lotie de Borodougou (secteur 33), à l’est de la ville. Du coup, cela a occasionné une polémique, l’INSSA tenant à ce que le site soit forcément contigu à la cité universitaire de Belle ville tandis que certains habitants de Borodougou s’opposent à l’occupation de leurs terres.
Pour le Mouvement en rouge, le mouvement Y’en a marre et le Mouvement des jeunes en vert, « un CHU étant par définition un centre hospitalier à vocation universitaire, il sert d’école de formation des futurs docteurs en médecine », donc le site de Belle ville devrait être maintenu. « C’est à cet endroit, selon le conférencier principal du lundi dernier, Daouda Ouattara, que l’hôpital une fois installé servira de véritable cadre de promotion des soins de qualité et de formation lui conférant donc son statut universitaire ».