La Coalition pour le suivi de la transition et des élections (COSTE) a exprimé sa volonté de voir réviser la loi n°15-94 relative à la concurrence au Burkina Faso afin de durcir les sanctions.
« L'application de la loi 015 dans cette affaire n'est pas pertinente et s'interprète comme un déni de justice vis à vis des consommateurs burkinabè », a fait remarquer Siaka Coulibaly.
La COSTE demande, en sommes, que l'Etat fasse appel de la décision de justice à venir (verdict dans l'affaire OBOUF, ndlr) et requalifie l'acte « d'empoisonnement massif ».
En sus d'exiger, la coalition, propose « la relecture de la loi 015 afin de sanctionner plus durement les actes similaires à ceux d'OBOUF ».
Par ricochet, la coalition dirigée par Siaka Coulibaly n'a pas oublié l'autre accusation d'utilisation de produits périmés qui a ébranlé l'Université de Ouagadougou la semaine dernière.
La COSTE pense que la situation des produits périmés découverts au restaurant universitaire par les étudiants mérite la plus grande attention des autorités sur la sécurité alimentaire au Burkina Faso.
Ainsi, elle « demande au président du Faso, la création d'une commission nationale d'investigation sur la qualité des produits de grande consommation avec la participation des consommateurs et la société civile ».