Selon une source sécuritaire contactée par l’AIB, c’est dans la matinée du 6 septembre aux environs de 4 h45 mn, que R.P, élève en classe de Première ‘’A’’ au lycée provincial de Yako, s’est confié à la gendarmerie, déclarant être venu se mettre à l’abri après avoir porté des coups mortels contre son ami S.S.
«Les trois dernières nuits qui ont précédé mon acte, S.S a tenté à chaque fois de m’étrangler. Cette dernière nuit (samedi à dimanche), j’ai pris mon courage et l’ai frappé avec un morceau de chevron. Je l’ai frappé à quatre reprises », se serait-il confessé à la gendarmerie, selon la même source.
Le correspondant de l’AIB a vu sur les lieux, S.S baignant dans son sang, un chevron (une planche, ndrl) à son chevet.
«R.P n’est pas fou. Il s’agit d’un acte prémédité», a estimé la gendarmerie de Yako, qui a ouvert une enquête sur ce drame.
Les deux élèves vivaient depuis deux ans sous le même toit, en occurrence une maison inachevée, appartenant au frère du défunt, a-t-on appris auprès de témoins.
Ils venaient de réussir brillamment la classe de Première et ont séjourné à Ouahigouya dans le mois d’août pour composer les concours de la Fonction publique, ont-ils poursuivi.
Agence d’Information du Burkina
hr/ndt/taa/ss