Dans le cadre de sa politique de lutte contre l'insécurité routière, la commune de Ouagadougou a procédé le lundi 22 septembre à l'équipement de quatre carrefours en feux tricolores. Objectif, contribuer à la lutte contre l'insécurité urbaine liée à la circulation routière. Ce sont donc le croisement Avenue Kwamé N'Krumah-Avenue Ouezzin Coulibaly, le croisement avenue Liwaga-Rue 16.342 à côté du lycée Universalis, le croisement avenue de la Dignité-Avenue de la Banque mondiale (non loin de la radio savane FM), et le croisement Boulevard des Tansoba-rue 19.30 dans le quartier Hamdalaye, qui ont été équipés de feux tricolores.
Selon le premier adjoint au maire, Kibsa Charles Niodogo, la mise en marche de quatre feux tricolores d'un montant total de 60 919 563 francs CFA rentre dans le cadre de la lutte contre l'insécurité routière. Pour ce fait, M. Niodogo a invité les concitoyens à les respecter, parce qu'il ne sert à rien de mettre des feux tricolores si la population ne les respecte pas.
Pour ce qui est du choix des différentes intersections, il a révélé que la mairie s'est appuyée sur les renseignements de la Police municipale et la Police nationale qui ont la carte des zones où il y a beaucoup d'accidents. Et de rassurer la population qu'au fur et à mesure, toutes les zones seront couvertes.
Le maire de l'arrondissement 1, Edgar Antoine Compaoré, a confié que c'est une bouffée d'oxygène qui vient les conforter dans leur quête de feux tricolores, car ils ont assisté depuis un certain temps à des accidents sur cet axe.
Idem pour le maire de l'arrondissement N°6, Stanislas Ilboudo, qui a souligné l'importance de cet apport pour eux surtout quand l'on sait ce que ce manque d'infrastructure pose comme accident. «Cela fait partie des principales revendications, souvent même des mouvements d'humeur», a-t-il révélé.
Le maire de l'arrondissement n°2, Hamidou Simporé, a pour sa part témoigné sa satisfaction pour ce geste qui vient d'être fait, car estime-il, la population a beaucoup augmenté dans la ville de Ouagadougou et la circulation est devenue très difficile à tous les carrefours. La mise en marche de ces feux tricolores revêt donc, selon M. Simporé, un intérêt très capital parce que c'était une préoccupation pour les arrondissements 2 et 3.
Madina Belemviré, Annick Kaboré (stagiaire)
