« Transporteurs et sécurité routière ». C'est autour de cette problématique que l'UNTCIB a réuni ses membres afin qu'ils s'entretiennent avec des spécialistes de la sécurité routière ; notamment des cadres de l'Office national de sécurité routière (ONASER). Au cours de cet atelier, il s'est agi de faire une analyse de l'accident à travers les trois éléments du système de mobilité, à savoir ; l'homme, le véhicule et la route. Cela, pour permettre de mieux appréhender la place du transporteur dans la sécurité routière. Quels sont la place et le rôle du transporteur dans l'amélioration de la sécurité routière au Burkina Faso ? En quoi le transporteur contribue-t-il à l'insécurité routière dans notre pays ? Ce sont entre autres, des questions auxquelles l'atelier devait apporter des éclairages. A partir de cette analyse, il était attendu des experts de donner également des conseils, des mesures pratiques aux différents transporteurs pour que ces derniers adoptent un comportement responsable afin d'améliorer la sécurité sur nos routes. Car, « à l'instar des autres pays, le Burkina Faso connaît le phénomène grandissant de l'insécurité routière. Si on ne prend pas le taureau par les cornes, il arrivera un moment où les accidents seront la première cause de mortalité dans notre pays », a prévenu Dramane Damané de l'ONASER.
Même si nul ne peut garantir 100 % de sécurité routière, Boukary Ouédraogo, le président de l'UNTCIB admet que certains, le plus souvent par ignorance, ne respectent pas le code de la route. Et il n'y va pas avec le dos de la cuillère pour le dire. En effet, « il est dit partout que le secteur informel des transports, à la différence du secteur formel, est caractérisé par son désordre, son hors la loi, son irrespect des règles de transport, en somme, c'est le milieu de la pagaille par excellence », lance-t-il.
Il faut noter que cet atelier est placé sous le parrainage de SUNU Assurances, représentée par son directeur régional, Hermann Sirima.
Aly KONATE
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