Ils étaient au nombre de 22 dont 1 femme, les stagiaires de la promotion 2014 sortis de l'Institut supérieur d'études de protection civile (ISEPC), le 10 juillet. Au terme de 5 mois de formation, ces stagiaires venus de 11 pays d'Afrique ont acquis des connaissances et aptitudes pour devenir des cadres de sapeurs-pompiers. Le délégué de la promotion, Berthe Sinali, a apprécié de façon positive la qualité de la formation dont les nouveaux sapeurs-pompiers ont bénéficiée. «Nous sortons honorés et pleinement outillés de cette formation et prenons l'engagement ferme d'assurer la protection des populations, leurs biens et l'environnement avec loyauté et conscience professionnelle» a-t-il rassuré.
Et le major de la promotion d'ajouter: «Nous sommes ressortis de cette formation très outillés. Cette formation nous permet aujourd'hui d'assurer en toute compétence, en toute sérénité nos missions de secours aux victimes, et également les missions de lutte contre les incendies. Je puis vous assurer que nous avons été très bien formés physiquement et intellectuellement et actuellement aptes à servir nos populations dans nos différents pays respectifs».
Le ministre de l'Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, qui a présidé la cérémonie, a félicité les enseignants, les encadreurs, la direction de l'école ainsi que la Brigade nationale des sapeurs-pompiers pour leur appui opérationnel. «Nous avons formé des officiers provenant de onze nationalités et c'est une prise en charge par les Africains avec le soutien de leurs amis de notre protection civile, de nos capacités de secours et cela est très important» s'est-il réjouit.
L'ISEPC, créé en 2013, participe à l'amélioration des capacités des services de protection civile des Etats d'Afrique par la mise en place d'une structure dédiée à la formation, à la recherche et à la certification des matériaux. Elle est née de la volonté des Etats ouest-africains, avec l'appui de la Coopération française, de répondre aux besoins des populations en matière de protection civile à travers la formation, a expliqué le directeur par intérim de l'institut, Kéita Boubacar.
En termes de perspectives, l'institut ambitionne de mettre en place un laboratoire de recherches et de certification de matériaux qui servira d'outil pour l'adaptation et l'évolution des textes relatifs à la prévention en matière civile.
En attendant, des défis immenses restent à relever en vue de résoudre les difficultés liées à l'insuffisance des infrastructures, le manque d'équipements et de plateau technique. A cela s'ajoutent le manque d'engins incendie, le manque de moyens roulants pour le transport interne des stagiaires et les besoins de l'administration.
Madina Belemviré
lesechosdufaso.net