La police nationale avait tout d'abord participer en septembre dernier à une formation sur l'état de la corruption, ses causes et ses conséquences mais et surtout sur l'engagement des policiers dans la lutte contre ce fléau, et l'un des objectifs majeurs assignés à cet atelier était de déboucher à terme sur la mise en place de comités anti-corruption au sein des forces de police.
Et de l'avis de Jean Bosco Kienou, directeur adjoint de la direction nationale de la police, la formation qui vient de s'achever intervient dans un contexte marqué par des mutations sociales profondes, car de plus en plus le citoyen lambda a fait sien le reflexe de dénoncer systématiquement certaines situations constitutives de corruption ou de chercher à savoir s'il n'en est pas victime.
En outre le CAC constitue une structure interne à la direction générale de la police rassemblant tout le personnel. Il est chargé de lutter contre la corruption, de promouvoir la bonne gouvernance et de veiller au respect de l'éthique et de la déontologie professionnelle au sein de cette structure. Et selon le secrétaire exécutif du Ren-Lac, Jean Claude Ouétta, la police est aujourd'hui une force à féliciter, car elle a fait de nombreux efforts pour éradiquer la corruption en son sein, en vue de ses multiples collaborations avec son institution et l'amélioration de son classement dans les derniers rapports sur l'état de la corruption au Burkina Faso.