Maisons d’arrêt et de correction du Burkina : les Gardes pénitentiaires en arrêt de travail illimité

| 11.11.2015
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Maisons d’arrêt et de correction du Burkina : les Gardes pénitentiaires en arrêt de travail illimité
© DR / Autre Presse
Maisons d’arrêt et de correction du Burkina : les Gardes pénitentiaires en arrêt de travail illimité
Il n’est pas possible de rendre visite à un parent ou un ami détenu dans la quinzaine de maisons d’arrêt et de correction du Burkina.

Les Gardes de sécurité pénitentiaire (GSP) sont en arrêt de travail pour dénoncer le non aboutissement de leur statut particulier. Selon le secrétaire général adjoint du syndicat des GSP, Hermann Bayala, les propositions portant sur la grille salariale et indemnitaire bien que ayant fait l’objet de consensus à la commission technique ont été rabotées par les techniciens du ministère de l’économie et des finances. C’est donc pour dénoncer ces tergiversations que les Gardes de sécurité pénitentiaire ont marqué un arrêt de travail. Un arrêt de travail qui est marqué aussi par la non exécution des escortes des détenus dans les palais de justice pour audition ou jugement et le non déferrement des nouveaux détenus par la police ou la gendarmerie. L’assistant Hermann Bayala affirme que ses camarades luttent juste pour leur survie. Ce n’est pas la première fois que les Gardes de sécurité pénitentiaire marquent un arrêt de travail pour exiger l’adoption d’un statut particulier en leur faveur. Depuis 2013, ce corps paramilitaire et auxiliaire de la justice est régulièrement en mouvement pour dénoncer ces conditions de vie et de travail.

Henry BOLI

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