Des emballages vides (cartons, fûts, bouteilles, bouchons...), des cartons contenant des bouteilles pleines avec les inscriptions «Le vieux Menthos», «Rhum Mangoustan». Le nombre total de bouteilles saisies est de 5 339, des fûts de deux cents (200) litres contenant de la matière première (sirop, de la poudre, de la menthe...), des bouchons et tuyaux, des thanks, des aspirateurs électriques, des mini-pompes électriques, des perceuses ; tels sont les objets saisis. Selon le directeur général du contrôle et de la répression des fraudes, Abdoulaye Coulibaly, les faits remontent au mercredi 24 août, quand le service de contrôle de la direction régionale du commerce, de l’industrie et de l’artisanat des Hauts-Bassins a été saisie par Kaboré M’Bi Pascal, importateur de la liqueur de marque «Le vieux Menthos», produite par la société française, la distillerie Girard, dont il est le représentant au Burkina Faso. Ce dernier a eu vent de l’existence à Bobo-Dioulasso d’un produit portant le nom : «Le vieux Menthos» qui est vendu à un prix inférieur au sien et qui serait de qualité douteuse. Ainsi, en sa qualité de distributeur exclusif de «Le vieux Menthos» marque enregistrée à l’OAPI, M. Kaboré a décidé de saisir les structures compétentes, en l’occurrence la gendarmerie et le service de contrôle de la direction régionale du commerce, de l’industrie et de l’artisanat des Hauts-Bassins. Les enquêtes ont permis de localiser et d’identifier le producteur de cette boisson qui est de nationalité étrangère, qui réside au secteur n°5 et n’opère rien que la nuit au secteur n°17, Sarfalao. Le producteur qui ne dispose d’aucun document de commerce est à la Maison d’arrêt et de correction de Bobo, en entendant son procès. Abdoulaye Coulibaly et ses collaborateurs invitent les distributeurs à être vigilants dans l’achat de leurs produits et à ne s’approvisionner qu’auprès des fournisseurs agréés, qui offrent aux consommateurs des produits de bonne qualité, afin de ne pas être complices des contrefacteurs de ces produits. Aux opérateurs et consommateurs, une invite leur est adressée à cultiver l’esprit de la dénonciation, afin de permettre aux structures compétentes de prendre les mesures nécessaires à faire cesser toute pratique qui pourrait leur causer préjudice. Les numéros verts sont le 80.00.11.84/85 pour Ouagadougou et 80.00.11.86 pour Bobo-Dioulasso.
Daniel OUATTARA