Lutte contre le terrorisme: 50 éléments du 25e Régiment parachutiste commando et du Groupement des forces antiterroristes formés

| 10.09.2016
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Pingrénoma Zagré - Chef d’État-Major Général des Armées
© DR / Autre Presse
Pingrénoma Zagré - Chef d’État-Major Général des Armées
Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, les personnels du 25e Régiment parachutiste commando et du Groupement des forces antiterroristes ont bénéficié d’une formation d’un mois visant à doter les régions militaires de forces d’intervention. La cérémonie marquant la fin de la formation s’est tenue le vendredi 9 septembre au camp Bila Zagré à Kamboinsin sous la présidence du Chef d’état-major général adjoint des armées, le colonel-major Naba Palé, représentant le Chef d’état-major général des armées.

Le Burkina Faso est devenu la cible de plusieurs attaques terroristes ces derniers temps. Pour faire face à ce phénomène qui prend de l’ampleur, les Forces armées nationales, en collaboration avec les Forces armées américaines, ont initié une formation au profit des personnels du 25eRégiment parachutiste commando et du Groupement des forces antiterroristes. Cette formation, a expliqué le sous-lieutenant Mahamoudou Naon, «s’est déroulée du 8 août au 9 septembre 2016 et a permis aux stagiaires venus des garnisons de Kaya, Dori et Ouahigouya de faire un rappel sur le droit des conflits armés, un aperçu sur les engins explosifs improvisés, l’instruction sur le tir dans différentes positions et sous-stress...» Avec un effectif de 50 stagiaires au départ, 4 ont été recalés pour insuffisance de tirs et de blessures.

Le Chef d’état-major général de l’armée de terre, le colonel-major Raboyinga Kaboré, a affirmé qu’ «au regard des brillants résultats obtenus, les objectifs de la formation initiale ont été globalement atteints». Pour lui, cette formation répond à l’objectif du commandement de disposer d’une capacité de réaction rapide au sein des trois régions militaires que sont la première région militaire au niveau de Kaya, la deuxième région militaire au niveau de Bobo et la troisième région militaire au niveau de Ouagadougou.

Il a donc exhorté les stagiaires à être «des exemples de combattants courageux, dévoués et déterminés à défendre le Burkina pour pouvoir répondre aux attentes du commandement et de la nation » car, dit-il, « le plus dure reste à venir».

Le premier conseiller à l’ambassade des États-Unis, David Young, a soutenu que l’avenir des opérations spéciales dans la première région militaire est prometteur. «Les stagiaires ont fait le premier pas vers la réalisation d’une vision partagée par les deux nations. Dans cette vision, nous voyons la première région militaire comme le fondement d’une force professionnelle pour des soldats, des défenseurs capables et en mesure de contrer les menaces sécuritaires auxquelles les citoyens du Burkina et de l’Afrique sont confrontés», a fait remarquer M. Young. Il a pour ce faire dévoilé que les États-Unis vont toujours accompagner le Burkina et espère par la même occasion que l’année prochaine, la formation touchera plus de personnels.

Notons que trois des stagiaires se sont distingués au cours de la formation dans la catégorie leader de groupe, meilleur tireur et meilleur tireur en temps de stress.

Madina Belemviré

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