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Lutte contre la corruption : La 40ème promotion de l’ENSOG n’entend pas « salir » la tenue bleue

| 18.10.2014
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Lutte contre la corruption : La 40ème promotion de l’ENSOG n’entend pas « salir » la tenue bleue
© DR / Autre Presse
Lutte contre la corruption : La 40ème promotion de l’ENSOG n’entend pas « salir » la tenue bleue
L'Autorité supérieure de contrôle de l'Etat (ASCE) a organisée une séance de réflexion et d'échanges sur la corruption à l'intention de la 40ème promotion des sous-officiers de la gendarmerie nouvellement sortie de l'école. C'était jeudi 16 octobre 2014 au camp Kuinima de Bobo-Dioulasso.

L'un des messages forts du colonel-major Zoumana Traoré, Secrétaire général de l'Inspection générale des forces armées nationales par intérim a été l'invite des nouveaux «pandores» à ne pas «salir» la tenue bleue par des actes de corruption. Cette tenue de la gendarmerie tant appréciée, ne mérite pas, à l'en croire, d'être critiquée ou suspectée. D'où cette formation initiée par l'Autorité supérieure de contrôle de l'Etat sur la corruption, à l'intention des nouveaux gendarmes au nombre de 486, afin de les préparer à la vie active. La gendarmerie, à entendre, le colonel-major, dans son ensemble a bonne presse en matière de corruption. «Mais il y a toujours des brebis galeuses», a-t-il dit. C'est dire que la corruption, rappelle le secrétaire général de l'ASCE, Ousmane Jean-Pierre Siribié, est un phénomène qui n'échappe à aucun service. L'important, de l'avis du lieutenant-colonel Nitiéma Tagsséba, commandant du commandement des écoles et centre de perfectionnement de la gendarmerie nationale, ce sont les dispositions prises pour parer au phénomène. En plus de leur formation militaire, les nouveaux gendarmes ont acquis ce jeudi 16 octobre, des connaissances sur les différentes formes (active ou passive) de la corruption.

La corruption par définition, leur a-t-on dit, «est un phénomène trans-national avec des conséquences dommageables qui se manifestent notamment aux plans économique, social et politique». Un phénomène devenu une préoccupation majeure amenant l'Etat à mettre en place un «important arsenal de moyens institutionnels et juridiques» dont l'autorité supérieure de contrôle d'Etat (ASCE). Il faut entendre par corruption, indique M. Siribié, non seulement les faits prévus par l'article 156 du code pénal mais aussi, ceux visés par la Convention des Nations unies contre la corruption, qui intègre toutes les infractions ou manifestations assimilées. Entre autres manifestations, le détournement de biens et deniers publics, les surfacturations, les rackets, l'absentéisme, le favoritisme, le népotisme.... C'est pourquoi, cette institution, autant que faire se peut, informe largement le public cible qu'est la gendarmerie. Il s'agit également de les sensibiliser sur les effets néfastes du phénomène et d'inviter chacun à davantage s'engager dans la lutte contre le fléau. Invitant à suivre attentivement la séance, les responsables de la gendarmerie- Zoumana Traoré, Nitiéma Tagsséba- ont exhorté les jeunes à faire honneur à la gendarmerie au sortir de cette formation.

Bassératou KINDO

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