La sécurité intérieure est l'une des priorités des autorités burkinabè qui, à travers le projet IRAPOL (Identification, rapprochement, analyse), s'engagent à assurer une protection conséquente des personnes et des biens. Ce projet a été lancé officiellement par le ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Auguste Denise Barry, parrain de la cérémonie, le vendredi 16 janvier à Ouagadougou. Pour M. Barry, malgré les efforts des forces de défense et de sécurité en première ligne contre la violence et l'insécurité, notre pays demeure toujours exposé à des menaces de nature et d'intensités diverses qui entretiennent un sentiment diffus d'insécurité. C'est pour faire face à cette menace que le projet a été initié. Il va consister à implémenter un système d'information mutualisé au profit de l'ensemble des acteurs de la lutte contre l'insécurité. Aussi, cette innovation dans le domaine de la sécurité va contribuer à construire un tableau de bord dynamique qui permet de disposer et d'accéder de manière sécurisée, à des informations fiables dans les meilleurs délais, en vue de prendre les décisions appropriées dans le processus de la sécurisation intégrale de l'ensemble du territoire burkinabè. Car, de l'avis du ministre Barry, les aspirations profondes du peuple burkinabè sont celles d'un besoin urgent de vivre dans un environnent de justice sécurisé et apaisé où la liberté d'aller et de revenir tranquillement leur permet de vaquer à la recherche de leur mieux-être. Le chef du projet IRAPOL, colonel François Ouédraogo, a tenu à préciser que la conception des outils du projet a été initiée par les ingénieurs informaticiens du ministère de la Défense avec l'appui financier de ce département. « Le premier module IRAPOL qui est la gestion des affaires de la police judiciaire et déjà opérationnel donne des résultats excellents », a-t-il affirmé. Le projet IRAPOL a une durée de 5 ans.
Marina Théodorine BAYALA
(Stagiaire)