« Nous allons traquer les bandits de grands chemins jusqu'à leur dernier retranchement », a déclaré M. Barry lors d'une conférence de presse, ajoutant qu'« aucun véritable développement ne saurait s'inscrire dans un climat de méfiance, de peur et d'insécurité ».

Depuis le début de l'année 2015, le Burkina Faso, qui a été secoué par une insurrection populaire ayant évincé Blaise Compaoré du pouvoir, après 27 années de règne, est en proie à une série d'attaques à main armée, tuant parfois plusieurs civils et des forces de sécurité.

Jeudi, dans un communiqué, le Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (Mbdhp) a condamné la série d'attaques meurtrières perpétrées au Burkina Faso ces derniers temps et appelé le gouvernement à endiguer le phénomène.

Selon le ministre Barry, il fallait se donner le temps et les moyens nécessaires pour mettre en place une stratégie qui permet de maîtriser le phénomène du grand banditisme avant d'engager le «combat».

D'ores et déjà, il a informé que « toute personne qui donnera une information sûre et juste aux forces de sécurité permettant d'arrêter des bandits, sera récompensée à hauteur de 150. 000 à 250 000 francs CFA. »

« La tête des bandits sera désormais mise à prix, car la sécurité des Burkinabè n'a pas de prix. Elle requiert une mobilisation et un investissement de toutes et tous », a-t-il ajouté.

Au terme d'une opération contre le banditisme entre le 07 et le 15 avril, le ministère a indiqué qu'au total 3853 personnes ont été interpellées, 64 armes à feu récupérées, 36,89 kg, 72 briques et 5 boules de drogue saisies.

Tout en saluant la mémoire de toutes les forces de défense et de sécurité et la population tombées sous les balles assassines des bandits, le ministre Barry a encouragé les citoyens à prêter main forte aux forces de sécurité.

Agence d'Information du Burkina

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