Le 23 février marque un jour spécial pour la Gendarmerie nationale qui a reconnu en son sein le mérite de plusieurs officiers et sous-officiers. Venus de diverses brigades de gendarmerie, les heureux récipiendaires se sont distingués par la qualité et la valeur professionnelle de leur travail.
Sur les 6 récipiendaires de la médaille d’honneur militaire, qui est la plus haute distinction dans l’Armée, 3 étaient présents. Cette médaille est destinée à récompenser les officiers des Armées qui se seront distingués par leur dévouement à la nation, par leurs travaux particulièrement intéressants pour le développement de chaque Armée, par leur valeur professionnelle, la durée et la qualité de leurs services.
Ensuite, sur les 52 récipiendaires qui ont reçu la médaille militaire, 32 étaient présents. La médaille militaire est destinée à récompenser les militaires non officiers des Armées de terre, de l’air et de la Gendarmerie nationale qui se seront distingués par leur dévouement à la nation, leur valeur professionnelle, la durée et la qualité de leurs services. Notons que cette catégorie de médaille peut être décernée à titre normal, exceptionnel ou posthume.
Enfin, 529 militaires dont 297 récipiendaires avec agrafe Soudan et 232 avec agrafe Guinée-Bissau ont reçu la médaille commémorative, destinée à récompenser les officiers, sous-officiers et militaires de rang des armées qui se sont distingués par leur dévouement à la nation dans les opérations de sécurité et de maintien de la paix.
Les personnels qui ont été décorés ont fait preuve de mérite, de l’avis du Chef d’état-major de la Gendarmerie nationale, le colonel-major Tuandaba Coulibaly, de par leur engagement professionnel. «En 2016, nous avons connu des évènements au cours desquels les personnels de la gendarmerie ont fait preuve d’engagement, d’abnégation surtout dans le cadre des enquêtes qui ont été menées concernant tous ces évènements», a-t-il relevé tout en soulignant que c’est ce qui a convaincu la hiérarchie militaire de les distinguer comme beaucoup d’autres militaires.
Cette décoration se présente comme une mise au défi selon le capitaine Moctar Maïga, commandant du groupement d’escorte et d’honneur de la Gendarmerie nationale. «Quand vous êtes récompensé, vous êtes mis au défi aussi. Donc, cela va de soi que la médaille d’honneur militaire nous intime de prendre la bonne direction, de la garder et de continuer à être excellent dans l’honneur, dans le service désintéressé», a-t-il insisté. Ayant 15 ans de service, le capitaine Maïga a soutenu que cette distinction se veut comme une reconnaissance d’un parcours, d’un travail constant et patient et la reconnaissance du mérite auprès des chefs qu’il remercie.
Même son de cloche pour le lieutenant-colonel Sam Ouédraogo, commandant du Groupement de Gendarmerie départementale de Ouagadougou, qui dit être animé d’un sentiment de joie et de fierté. «Il y a eu une reconnaissance des actes que nous avons posés au Soudan où j’y étais en tant que commandant FPU», s’est-il réjoui.
Madina Belemviré