Tasséré Ouédraogo et ses employés, Daouda Ouédraogo, Yemnoaga Kaboré et Issaka Ouédraogo se livreraient, depuis plus de trois ans, au commerce de riz et de ciment contrefaits, a annoncé à la presse, le commissaire de police de Sig-Noghin, Emmanuel W. Zongo. Ils commandaient des tonnes de ciment de marque Sinocem qu'il reconditionnaient dans des emballages de ciment burkinabè (Diamond cement) et togolais pour les revendre, soit en gros, soit en détail, au même prix que le vrai ciment burkinabè et togolais.

Selon le commissaire Emmanuel W. Zongo, ils procédaient de la sorte, avec le riz indien de marque OKI qu'ils mettaient dans des sacs sur lesquels sont imprimés des marques de riz thaïlandais. Pour justifier ses actes, le sieur Ouédraogo a déclaré, selon le commissaire Zongo, que c'est parce que les produits contrefaits seraient plus prisés sur le marché. Ouagadougou, Yako, Lâ-Todin sont des localités où les produits ont déjà été écoulés, à entendre le commissaire Zongo.
M. Ouédraogo a été dénoncé le 4 juin 2013 par une source de la police. Ce qui a permis de le mettre aux arrêts à temps, car une perquisition effectuée dans ses locaux, situés à Tampouy, a permis de saisir 40 tonnes de ciment de marque Sinocem qu'il allait reconditionner par le même mode. Selon le commissaire, il y avait également 159 sacs de riz vides (25 kg) de marque riz thaïlandais, 29 sacs de riz (vides) portant la marque OKI (50 kg),... Soit environ 250 sacs de riz. Cette arrestation a pu se faire grâce à la collaboration de la population que le commissaire n'a pas manquer de saluer. Il a souhaité que cette collaboration se poursuive afin de mettre fin aux pratiques illicites.
Le directeur commercial de Diamond cement, Hypollite Guinguéré, a déploré les actes de "la bande de Tasséré" qui portent préjudice à sa structure et a invité la population à plus de vigilance.

Sidgomdé

Source : Sidwaya