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Kaya : Disparition d’un enfant de moins de 3 ans

| 20.02.2016
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Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le phénomène d’enlèvement ou vol d’enfant semble avoir gagner Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord et de la province du Sanmatenga. En effet, un garçonnet du nom de Boubacar Moussa, âgé d’environ 02 ans et demi, a disparu de la cour de ses parents située au quartier Wemtenga du secteur n° 1 de la ville, dimanche 14 février 2016. En outre, dans la même semaine et selon les indiscrétions, des tentatives de vol d’enfants par des inconnus ont été signalées dans la ville.


« Le dimanche 14 février dans la matinée peu après 11 heures, je me suis rendue dans un quartier voisin pour remettre des tomates à une cliente. En sortant, j’ai laissé mon enfant en train de jouer avec d’autres enfants dans la cour. Je suis revenue une vingtaine de minutes après, et j’ai constaté l’absence de mon enfant parmi les autres qui jouaient toujours. J’ai demandé de ses nouvelles, mais les enfants avec lesquels il jouait m’ont répondu qu’ils ne savent pas où Bouba (NDLR : Boubacar Moussa est le nom de l’enfant) est parti.

Après avoir vérifié dans la cour et chez les voisins qui m’ont tous confié n’avoir pas vu l’enfant, j’ai fait diffuser des communiqués de recherche dans une radio FM de la ville. Avec mes parents, nous avons recherché dans tout le secteur et ses environs. Nous avons aussi fait des déclarations à la police, à la gendarmerie, à l’Action sociale et informé les éléments Koglwéogo de la localité. Jusqu’à présent (NDLR : le jeudi 18 février), nous n’avons pas les nouvelles de l’enfant ».

C’est en ces termes que Ouédraogo Salamata, encore sous le choc, nous a raconté les circonstances de la disparition de son enfant Boubacar Moussa, né le 05 septembre 2013 à Bitou dans la province du Boulgou. L’enfant ne parle que le mooré, sa langue maternelle. La mère de l’enfant est mariée religieusement à un orpailleur nigérien du nom de Moussa Arzouma. Ce dernier exerce présentement dans un site aurifère du Sud-Ouest proche de la frontière ivoirienne. Selon Bélémviré Salam (oncle de Ouédraogo Salamata), il n’y a pas de différend entre les parents de l’enfant. Pour preuve, a-t-il ajouté, le père de l’enfant a expédié à son épouse en début février la somme de 50 000 F. La mère de l’enfant disparu, toujours inconsolable, espère, grâce au soutien des forces de sécurité, des médias et des bonnes volontés, retrouver le petit Bouba toujours vivant et en bonne santé.

La famille prie toute personne pouvant la renseigner d’appeler au 70 38 42 95 ou au 78 83 04 75.

D.D.O.

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