Insécurité à Ouagadougou : Karpala, l’antre des voleurs qui narguent leurs victimes !

| 11.09.2015
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Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© DR / Autre Presse
Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
La gorge nouée, la voix enrouée comme essayant de ravaler sa salive, c’est l’impression donnée par un auditeur appelant du quartier Karpala à Ouagadougou. Il semble affecté par l’insécurité dans son quartier. Selon lui, cela fait un an que chaque soir des voleurs commettent des forfaits de toutes sortes. Soit ce sont des batteries de voitures, soit ils entrent et ouvrent le robinet pour laisser couler l’eau espérant piéger et agresser le propriétaire. Selon les dires de l’habitant de Karpala, les voleurs viennent souvent à mobylette ou même en voiture et crient eux-mêmes «au voleur!». Ceux qui sortent de chez eux à l’entente du cri sont victimes d’agression... Les voleurs en viennent jusqu’à s’introduire dans les domicilespour narguer les propriétaires. Il a ajouté qu’en plus des problèmes de voies d’accès, Karpala a besoin d’une police de proximité, ou en tout cas d’un commissariat de police.


Ensuite, c’est le modérateur qui est intervenu pour prendre à sa charge la défense des agents des Forces de l’ordre. Il a dénoncé un manque criard de moyens logistiques qui n’est pas pour faciliter le travail des Forces de sécurité.

A la suite du modérateur, c’est un habitant du quartier Tampouy, vers le château, à Ouagadougou qui s’est plaint d’un manque de voie dans son quartier. Il a évoqué également l’insécurité dans ce quartier.

Un auditeur a félicité la compagnie de transport en commun STAF. Sa mère, a dit l’appelant, a perdu ses bagages au cours d’un voyage et la compagnie a dédommagé la «vieille». Il a dit être content de la réaction de cette compagnie, car il n’est pas courant qu’une compagnie fasse ce geste.

Un potentiel client de la SONABEL résidant à Tampouy en veut à la Nationale de l’électricité parce qu’elle tarde à réagir à la demande d’un compteur «cash power».

Un courrier électronique a été adressé à l’émission pour une fois de plus lancer un cri du cœur sur la situation à la cité relais de Bassinko. L’auteur du mail dit ne pas comprendre pourquoi il n’y a ni l’eau ni l’électricité encore moins des caniveaux dans cette zone dont les autorités ont fait la publicité et invité les populations à y aménager.

L’Association des parents d’élèves d’une école à Farakan, un quartier de Bobo-Dioulasso refuse de payer pour récupérer les diplômes du Certificat d’études primaires pour les élèves de cette école.

Toujours de Bobo-Dioulasso, un courrier électronique a interpellé les autorités communales sur l’occupation de l’espacesitué derrière le mur de clôture du Centre Muraz. L’auteur du mail a fait savoir que ladite voie est déjà étroite pour qu’elle soit occupée.

La question de la reprise des concours directs de la Fonction publique concernés par la fraude a été remise sur la table par un auditeur de l’émission «Affairage» de Ouaga FM. Cette reprise, à l’en croire, mettra tous les candidats sur le même pied. Il a aussi regretté que les OSC ne se préoccupent pas de cette question.

L’occupation de la voie de Tampouy au niveau du rond-point des martyrs sur la route de Kamboinsé, a offusqué un auditeur qui s’en est plaint à l’émission, à travers un courrier électronique. Les autorités communales ont été interpellées.

Le maquis d’un chef traditionnel à Tenkodogo, situé à côté du siège de Telecel, sert d’endroit où de très jeunes filles s’adonnent à la prostitution, a fait savoir un auditeur.

Le modérateur a confirmé les faits dénoncés à Tenkodogo et l’encombrement derrière le mur du Centre Muraz à Bobo-Dioulasso.

Les OSC ont une fois été interpellées à l’émission pour l’investissement en faveur de la reprise des concours directs de la Fonction publique concernés par la fraude.

Synthèse de Boureima DEMBELE

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