Forces Armées Nationales : « nous n’avons pas droit de grêve...»

| 07.12.2016
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Du 25 au 29 janvier 2016 s'est déroulée la conférence de planification initiale de l'exercice western Accord. Organisé par le commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (USAFRICOM) en partenariat avec les armées de la CEDEAO et l'Armée de Terre américaine pour l’Afrique (USARAF), Western Accord a pour objectif d’accroître l'interopérabilité des armées africaines et leur permettre de conjuguer leurs capacités pour opérer ensemble. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© EMGA
Du 25 au 29 janvier 2016 s'est déroulée la conférence de planification initiale de l'exercice western Accord. Organisé par le commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (USAFRICOM) en partenariat avec les armées de la CEDEAO et l'Armée de Terre américaine pour l’Afrique (USARAF), Western Accord a pour objectif d’accroître l'interopérabilité des armées africaines et leur permettre de conjuguer leurs capacités pour opérer ensemble. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
La Direction Centrale du Service de Santé des Armées (DCSSA) a animé une conférence de presse ce mardi 06 décembre 2016 à Ouagadougou pour annoncer la tenue les 13 et 14 décembre prochain du tout premier congrès scientifique de son service. Sous le thème "le service de santé des armées face aux grands défis de santé actuels", l’objectif d’un tel évènement est entre autre de faire la formation continue des personnels de santé de l’armée.


Le Burkina Faso, membre du comité international de médecine (CIMM) n’a jamais organisé de rencontre scientifique nationale de médecine militaire, malgré la qualité de son personnel, la richesse de ses interventions au niveau national et international. C’est donc "pour réparer cette lacune" que sera organisé ce congrès à Ouagadougou. Selon le colonel major Hamado Kafando, directeur de la DCSSA, président du comité d’organisation de l’activité, il s’agira de faire connaitre le service de santé des armées du Burkina, échanger et partager les connaissances et expériences autour des thématiques retenues, favoriser les échanges entre personnels du service de santé des armées et les autres professionnels de la santé et, enfin assurer la formation de ses personnels.

"Le militaire n’a pas droit de grève..."

En ce qui concerne les activités qui devront ponctuer l’évènement, il ya des réflexions et, trois sous thèmes seront abordés. Il s’agit primo du service de santé face aux catastrophes sanitaires, secundo du service de santé des armées et les opérations de soutien à la paix, le service de santé face au VIH et les maladies émergentes. Au menu également des activités, on peut noter des conférences débats, des communications écrites et orales, des symposiums de laboratoires et, un gala de clôture. Le médecin colonel Youssouf Drabo, directeur adjoint de la DCSSA apprend que le congrès est financé par le ministre en charge de la défense, Rock Marc Christian Kaboré et des partenaires, et promet qu’un bilan financier sera dressé au sortir de l’activité.

Pendant les échanges, le médecin colonel Professeur Abdoul Karim Sérémé indique que pour participer, il faudra débourser la somme de 10 000 f Cfa pour tous ceux qui sont intéressés et 20 000 f Cfa pour les médecins. Actualité oblige, un journaliste demande si les agents de santé militaires ont assuré le service minimum lors de la grève du syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale. Dans sa réponse, le gastroentérologue est clair, "le militaire n’a pas droit de grève, on a suppléé au service minimum partout ou il y’avait des agents de santé militaire". Notons que le service de santé des armées du Burkina Faso a été créé en 1963 et sa mission prioritaire est le soutien santé des forces armées nationales en opération comme en temps de paix.

Armelle Tapsoba

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