L’Ecole militaire technique de Ouagadougou (EMTO) a mis à la disposition de 12 pays francophones, 31 stagiaires issus de la 9ièmepromotion des certificats techniques du premier degré en commutation téléphonie génératrice (CT1Comtel) et la 11ième promotion en maintenance automobile et génératrice (CT1 MAG). Pendant 25 semaines, les deux promotions composées de sous-officiers supérieurs, de sous-officiers subalternes mais également des militaires de rang, ont acquis des connaissances techniques, l’objectif étant de réaliser des actes de maintenance et des constructions de lignes simples, de participer aux visites techniques et assister le chef de Centre, de diriger une équipe de réparation dans un atelier de mobilité terrestre... «Ces différents enseignements ont été bénéfiques pour nous dans la mesure où nous savons tous que les secteurs de la communication téléphonie et l’automobile sont en plein essor avec des technologies plus poussées», a relevé le maréchal des logis chef, Réné Tioyé, président des deux promotions.
Le directeur des études, le lieutenant-colonel, Fabrice Hecht qui s’est dit satisfait des résultats obtenus par les stagiaires, a indiqué que le stage va permettre d’offrir aux armées respectives, des sous-officiers de très bons niveaux capables d’être engagés dans les différentes spécialités. «Le niveau est bon puisque la majorité des stagiaires qui n’avaient pas tous la même formation scolaire sont sortis avec une mention assez bien à très bien», a soutenu le lieutenant-colonel, Hecht qui s’est dit satisfait.
Il a par ailleurs révélé que pour bénéficier de ces formations, tous les personnels des 22 pays africains avec lesquels travaille l’EMTO, passent des tests au mois de septembre et en fonction des résultats des tests, l’école prend les 20 meilleurs.
Le parrain de la promotion, le colonel-major Boureima Ouédraogo, directeur central des transmissions s’est dit rassuré des résultats parce que ces 31 stagiaires sont maintenant mieux outillés pour assumer toutes les responsabilités. S’adressant à eux, le colonel-major Ouédraogo a dit que le diplôme est certes important mais ne constitue qu’un outil de travail. «Ce qui est important pour vous est de savoir comment utiliser cet outil et je suis convaincu que vous le ferez bien. Ne manquez aucune occasion de mettre en œuvre les connaissances acquises au niveau de l’EMTO, cherchez à améliorer ce que vous avez eu à apprendre», a-t-il recommandé.
Madina Belemviré
