Un effectif de 2000 policiers va être mobilisé pour assurer la sécurité des populations de la ville de Ouagadougou et ce, durant toute la période couvrant les fêtes de fin d’année.
C’est l’information principale que le commissaire central de police de la capitale, Irnou Kambiré, en compagnie de ses proches collaborateurs, a portée à la connaissance des hommes des médias, le jeudi 29 décembre 2016, à Ouagadougou.
Selon le commissaire central, le dispositif sécuritaire concerne principalement deux volets. Il s’agit, dans un premier temps, de la prévention de l’insécurité routière qui mobilisera 1085 éléments placés sous la coordination de la direction régionale de la police nationale du Centre. De façon pratique, ces éléments seront déployés dans 112 carrefours à travers les artères de la ville de Ouagadougou, a-t-il dit.
Le second volet qui a trait à la sécurisation des lieux de cultes et des patrouilles est, lui, confié à la Direction des Unités d’intervention (DUI) qui disposent, à cet effet, de 424 éléments, a fait savoir le commissaire central Kambiré.
Mais, au-delà de la ville de Ouagadougou, le commissaire central a aussi rassuré que, sur toute l’étendue du territoire national, les mesures de sécurité vont être renforcées.
Dans la dynamique également de la sécurisation du pays, en particulier de la capitale Ouagadougou, il a appelé la population au respect de la mesure d’interdiction de l’importation, de la commercialisation et de l’usage des pétards pendant la période des fêtes.
A la question de savoir si son équipe sera la hauteur du défi, le commissaire central de police s’est voulu rassurant. «Je suis confiant que nous serons à la hauteur et vous allez vous-mêmes le constater puisque vous allez traverser l’année en paix et en sécurité», a-t-il dit.
Néanmoins, pour plus d’efficacité de ses troupes, il a invité la population à une franche collaboration en dénonçant les cas suspects aux numéros verts suivants, le 1010, le 16 et le 17. Ce, «pour qu’ensemble nous puissions faire de notre capitale en particulier et le Burkina Faso en général, un havre de paix», a-t-il laissé entendre.
Mamady ZANGO
