La 9e promotion des stagiaires du CT1 maintenance des matériels de télécommunication et du CT2 maintenance automobile et génératrices ont effectué leur sortie le 25 novembre dernier à l’EMTO. Venus de différents pays de l’Afrique ils ont, pendant 25 semaines pour les CT1 et 22 semaines pour les CT2, travaillé à renforcer leurs capacités en maintenance de matériel de télécommunication et en maintenance automobile et génératrices.
Pour le Directeur des études de l’EMTO, le lieutenant-colonel Bertrand Mortemard de Boisse, les résultats de ces deux promotions constituées de 20 sous-officiers pour chaque promotion sont globalement bons et encourageants, même si, dit-il, «quelques stagiaires ont encore quelques lacunes à combler».
De l’avis du Commandant du GCA, le colonel-major Sié Toué, ces deux promotions de sous-officiers viennent d’acquérir des connaissances qui vont leur permettre d’améliorer les services qu’ils rendaient d’habitude. «Ces nouvelles connaissances permettront d’accroître les capacités des forces armées africaines parce qu’ils viennent d’un certain nombre de pays. Pour nous, c’est un plus, car l’une des missions du Groupement central des armées, c’est de contribuer à accroître la capacité opérationnelle des hommes à travers l’instruction», a témoigné le colonel Toué.
Quelle appréciation d’ensemble fait-il des résultats? Le Commandant du GCA répond: «On ne peut pas apprécier quelqu’un, tant qu’on ne l’a pas sur le terrain. Une chose est d’acquérir des connaissances au cours d’un stage, une autre est de les mettre en pratique». Le parchemin est un fait, mais l’application des connaissances en est un autre. «C’est ce que nous attendons d’avantage d’eux parce que, dorénavant, nous allons leur demander plus», a-t-il insisté.
Le Commandant de l’EMTO, le colonel Zitba Sawadogo, a, quant à lui, encouragé les diplômés à prouver dans et en dehors de leurs armées à travers une conduite vertueuse et un irréprochable savoir-faire technique, qu’ils viennent d’un centre d’excellence et qu’ils sont un de ceux à qui incombe désormais le rayonnement de l’EMTO.
Le major de la promotion de CT1, le sergent Victor Tchofo des Forces armées camerounaises qui a tiré son épingle du jeu avec 17, 21 de moyenne, s’est dit fier d’être au Pays des Hommes intègres. «Mon séjour a été agréable et c’est parce que c’était agréable que j’ai eu une facilité pour bien travailler et devenir major. Si j’avais eu des difficultés d’intégration, ça n’allait pas être facile. Je me suis senti Burkinabè et j’ai donné le meilleur de moi-même», a-t-il commenté. Le sergent Tchofo a promis, dès son retour au Cameroun, de mettre ses connaissances acquises au profit de son pays.
Le major de la promotion CT2, le MDL-chef Yemboado Sagnan de la Gendarmerie nationale du Burkina, qui a obtenu 16,41 de moyenne, a, pour sa part, affirmé qu’ils ont appris à réparer les véhicules avec lesquels ils travaillent dans les unités. Il s’est aussi engagé à travailler davantage au profit des forces armées nationales.
Madina Belemviré