Selon les informations que Djéliba a reçues, le Koglwéogo avait conduit son fils malade dans le Centre de santé et de promotion sociale de Boura. Sur le chemin du retour, il aurait rencontré deux individus à moto quelque peu égarés. Ces derniers lui auraient demandé des renseignements sur la piste menant sur la ville de Léo.
Trouvant les deux hommes suspects, le Koglwéogo leur aurait demandé de patienter, le temps pour lui d’aller prendre « quelque chose d’important » au village avant de leur indiquer le chemin à suivre. Toute chose qu’auraient acceptée les deux bandits, visiblement patients. Une fois au village, selon la source de Djéliba, le Koglwéogo a confié au chef du village avoir aperçu deux individus suspects. Ensuite, il se serait retourné auprès d’eux pour les interpeller. C’est alors que les choses ont viré au drame. Les bandits auraient tiré une balle dans le dos du Koglwéogo avant de lui en mettre six autres. Le Koglwéogo est mort sur place et son corps sera découvert quelques heures plus tard aux encablures du village.
Selon la source de Djéliba, les deux bandits avaient volé une moto au village de Bosian et s’apprêtaient à regagner la ville de Léo. La victime aurait été inhumée le lendemain. La source de Djéliba a confié que la mort du représentant des Koglwéogo de Boulkom a créé la psychose au sein des villageois qui « dorment maintenant tôt ».