«Permettre à la Police municipale de Ouagadougou d’être plus efficace sur le terrain et plus prompt à réagir pour la quiétude des citoyens». Tel est l’objectif recherché par la Police municipale de Lyon à travers le don de 12 de ses motos et de deux véhicules. Un geste qui a été bien accueilli par le maire de la ville de Ouagadougou, Armand Béouindé, qui a témoigné que cette action marque la vitalité de la coopération décentralisée entre les deux capitales. «Lyon et Ouagadougou ont une histoire, nous avons hérité de cette histoire et nous continuons également à poser les jalons pour que cette histoire dure», a-t-il signifié tout en précisant que la relation entre les deux villes est multidimensionnelle que ce soit au niveau de l’appui au renforcement des capacités des différentes structures administratives, que sur le plan de la formation ou associatif.
A en croire M. Béouindé, en tant que garant de la sécurité de la ville de Ouagadougou, la Police municipale était en manque de moyens opérationnels, car plusieurs de ses motos étaient hors d’usage. «Ces motos que nous avons reçues vont permettre aux policiers d’être plus mobiles, d’être plus présents dans les carrefours et de pouvoir faire des escortes», s’est-il réjouit.
Pour le responsable du pôle de coopération décentralisée à la métropole de Lyon, Filippe Di Loreto, cette coopération qui dure depuis 20 ans contribue à faire en sorte qu’à Ouagadougou comme à Lyon, les concitoyens puissent échanger et bouger en toute tranquillité. «Nous croyons à l’ouverture du monde contrairement à certains qui défendent la fermeture. Nous pensons que nos territoires doivent être ouverts, pour partager, échanger et s’enrichir mutuellement», a-t-il soutenu tout en notant que cette collaboration à travers la Police municipale démontre toute la richesse, la fertilité des échanges entre les territoires.
Ce don vient à point nommé selon le directeur de la Police municipale, Jean Marie Ouédraogo, car il va permettre à ses éléments d’être plus opérationnels dans la ville de Ouagadougou. «C’est une ville qui est étalée et pour aller plus rapidement, c’est mieux de le faire à moto qu’en véhicule», a-t-il révélé avant de préciser que ces motos sont très adaptées. «Ce ne sont pas les premiers que nous recevons. Nous les avons reçues les années précédentes et elles nous ont beaucoup aidés», a-t-il dit.
Madina Belemviré
