"C'est la gendarmerie, appuyée par les autres forces de défense et de sécurité, notamment l'armée, qui a interpellé une douzaine de personnes de nationalité étrangère. Ils ont procédé à leur interrogatoire et très bientôt il y aura une communication là-dessus", a déclaré vendredi le ministre de la Sécurité, cité par le site d'information lefaso.net.
"Ces arrestations rentrent dans le cadre de la sécurisation du territoire", a-t-il ajouté, appelant les populations à plus de vigilance.
Depuis jeudi soir, la sécurité a été renforcée aux alentours du camp militaire "Général Sangoulé Lamizana de Gounghin", situé dans une quartier populaire à l'Ouest de Ouagadougou. Des riverains craignant une attaque terroriste.
"Il faut seulement retenir que partout où nous sentirons qu'il y a des risques de danger, nous n'allons plus attendre", a souligné M. Compaoré.
"Il faudra désormais chercher à savoir d'où viennent vos étrangers et que viennent-ils faire ici. Parce que des gens viennent faire des repérages, ils repartent pour revenir ensuite frapper", a-t-il dit.
"Toutes les arrestations qui s'opèrent actuellement visent à nous éviter d'être désagréablement surpris une fois de plus", a prévenu M. Compaoré.
La gendarmerie burkinabè a révélé merdredi l'arrestation de six étrangers soupçonnés d'être des complices des auteurs de l'attaque terroriste du restaurant "Capiccuno" et de l'hôtel Splendid, survenus le 15 janvier dernier et qui ont fait 30 morts.
Selon les premiers éléments de l'enquête, ces individus auraient hébergé et facilité l'action des auteurs de l'attentat revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI).