L'histoire selon M. Ouattara « a commencé il y a trois semaines où j'étais en réunion au Centre national de presse Norbert Zongo, lorsque j'ai reçu un coup de fil me prévenant que ma sécurité était menacée ». C'est alors que l'intéressé dit avoir quitté les lieux sans chercher à comprendre. Mais à sa grande surprise nous relate-il, « alors que ma famille et moi étions endormis dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 décembre 2014, des individus ont défoncé la porte du salon pour s'emparer des téléphones portables qui étaient sur la table. Des documents ont été également emportés ».
En attendant les résultats des enquêtes, M. Ouattara estime que « ce n'est que de l'intimidation mais que les auteurs se trompent de cible. C'est maintenant que le combat commence. Rien ou personne ne m'intimidera », clame-t-il avant d'ajouter que les autorités, à divers niveaux, ont informées de la situation.
Pour rappel, Hervé Ouattara, est le président de la Coalition anti-référendum (CAR), particulièrement active dans le soulèvement populaire qui a contraint Blaise Compaoré à la démission. Avec deux autres manifestants, il aurait été reçu par M. Compaoré le 30 octobre, jour du début du soulèvement popualire, au palais présidentiel.