Depuis samedi, la circulation autour de certaines casernes et enceintes militaires est restreinte à partir de 22h00 (locale et GMT).

Les patrouilles de police et de gendarme se font remarquées quotidiennement dans la capitale Burkinabè, et dans les autres localités du pays.

Depuis les attaques du 15 janvier faisant une trentaine de morts à Ouagadougou, les forces de défense et de sécurité Burkinabè sont en alerte, alors que les agressions contre les postes de contrôle se sont multipliées.

Le Burkina Faso a engagé des discussions avec la Mission onusienne au Mali, en vue de retirer une partie de son contingent déployé au Mali, pour sécuriser davantage, son septentrion confronté depuis longtemps à des attaques d'individus non identifiés.

Le Burkina Faso est le 11è pays contributeur de troupes au monde dans le cadre de missions onusiennes, dont plus de 1.740 hommes au Mali.

Le 12 mai dernier, le chef des armées, le général Pingrenoma Zagré avait annoncé que le Burkina envisageait de retirer son contingent de 850 hommes au sein des casques bleus au Darfour pour faire face à la menace terroriste sur son propre sol.