En plus des victimes, ces attaques terroristes ont fait plus de 70 blessés et deux enlèvements dont un couple d’australiens (la femme a été libérée quelques jours après l’enlèvement).
La dernière attaque terroriste a été celle du 16 décembre au petit matin, à Nassoumbou, à l’extrême Nord du Burkina Faso, près de la frontière avec le Mali.
A cette occasion, douze soldats du Groupement des Forces antiterroristes de l’Armée burkinabè ont été tués par une quarantaine d’assaillants qui ont eu le temps d’incendier du matériel militaire et de détruire des bâtiments.
Parmi la dizaine d’attaque, la plus meurtrière a été celle du 15 janvier 2016.
Ce jour-là, un commando de terroristes avait attaqué le Splendid Hôtel et le café-restaurant Cappuccino, en plein cœur de la capitale burkinabè, Ouagadougou, tuant 30 personnes d’une dizaine de nationalités et blessant une cinquantaine d’autres.
Excepté celle de Ouagadougou le 15 janvier, les attaques se sont déroulées dans le nord du pays, près de la frontière avec le Mali, où l’intervention française et africaine n’a pas pu chasser totalement les cellules terroristes qui ont déstabilisé le Mali en 2012.
Le président malien Ibrahim Aboubacar Keïta, en déplacement à Ouagadougou, à l’issue de l’attaque du 16 décembre dernier, a préconisé des patrouilles communes et envisagé une possible poursuite des terroristes par l’armée burkinabè dans les terres maliennes.
De son côté, le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, par ailleurs ministre en charge de la Défense, a salué la mémoire des disparus et a promis «une lutte sans répit» contre les terroristes qu’il a qualifiés de «forces du mal».
ALK/of/APA