«L'objectif majeur de notre rencontre est de présenter nos excuses à la population burkinabè et de demander au gouvernement de la Transition de nous réintégrer dans nos différentes fonctions», a déclaré le porte-parole des policiers révoqués, Mahamadi Tidiga.
M. Tidiga et ses camarades s'exprimaient lors d'un point de presse, placé sous le thème : «crise de 2011, les cent trente-six fonctionnaires de police révoqués s'expriment».
Le régime du président déchu Blaise Compaoré a connu en 2011, une vague de mutineries au sein des forces armées et de sécurité. 566 militaires avaient par la suite, été radiés en juillet 2011 et 136 policiers en mars 2012.
Tout en regrettant leurs actes, Mahamadi Tidiga a soutenu que leurs revendications portaient uniquement sur les mauvaises conditions de vie et de travail.
«Nous avons demandé à plusieurs fois pardon au régime de la quatrième république sans avoir gain de cause. Mais nous avons foi en ce gouvernement de Transition (en place depuis mi-novembre, ndlr) que notre requête aux fins de réintégration aboutisse», a-t-il souhaité.
Agence d'information du Burkina
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