Dans la matinée du lundi 20 mars 2017 aux environs de 11h, le détachement militaire de Nassoumbou, localité située à 45 kilomètres au nord de Djibo, a essuyé des « tirs de harcèlement » provenant d’individus non encore identifiés. Des projectiles, qui sont tombés dans les environs du camp, ont légèrement blessé un soldat du détachement. Il s’agit du soldat de 2è classe, A. Compaoré qui a eu des brûlures au visage et qui est hospitalisé à l’hôpital Yalgado Ouédraogo. Selon le capitaine Wilfrid Ouédraogo, le médecin traitant, «le pronostic vital du blessé n’est plus engagé mais plutôt le pronostic fonctionnel».
En ce qui concerne le Marechal des logis M. Ilboudo qui lui a été blessé lors de la patrouille qui a suivie l’attaque, sa vie serait hors de danger. Hospitalisé à l’hôpital national Blaise Compaoré, le MDL Ilboudo a bénéficié d’une intervention chirurgicale. Au moment où la délégation ministérielle lui rendait visite, il était en réanimation.
Espérant que les choses s’améliorent positivement, le ministre de la Défense, au nom du chef suprême des armées Roch Marc Christian Kaboré, du gouvernement et de l’Etat-major général des armées a félicité et encouragé le personnel de santé qui a fait preuve de professionnalisme et de sacrifice pour que la vie des deux soldats ne soit pas menacée.
«Nous pouvons dire aujourd’hui que nos valeureux soldats pourront bientôt retrouver leurs différentes familles», promet le ministre. «Nos soldats qui sont au Nord font face à une adversité qui n’est pas classique. Nos Forces de défense et de sécurité ont appris à s’adapter à cette nouvelle forme de menace et ont montré leur bravoure et leur efficacité sur le terrain grâce aux résultats du terrain», a fait remarquer Jean-Claude Bouda. Il invite d’ailleurs les populations à faire preuve de solidarité en soutenant les FDS, car «les valeurs républicaines et de tolérances en dépendent».