Attaque de Intangom : Simon Compaoré fait le point sur les événements

| 13.10.2016
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Il s'est tenu le mardi 26 juillet 2016, à Ouagadougou, une réunion de validation du projet de décret portant création, attributions, organisation, fonctionnement et mise en œuvre d’un Dispositif d’Intervention Médicale d’Urgence (DIMU). La rencontre qui a connu la présence du Ministre en charge de la protection civile, Simon Compaoré, a été présidée par le Ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
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Il s'est tenu le mardi 26 juillet 2016, à Ouagadougou, une réunion de validation du projet de décret portant création, attributions, organisation, fonctionnement et mise en œuvre d’un Dispositif d’Intervention Médicale d’Urgence (DIMU). La rencontre qui a connu la présence du Ministre en charge de la protection civile, Simon Compaoré, a été présidée par le Ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo. Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
Le Ministre en charge de la sécurité, Simon Compaoré, a fait un point sur l’attaque qui s’est passé dans le Nord du Burkina, où des assaillants ont attaqué la position militaire qui y est installé, et, sur la suite des faits du samedi dernier sur le pont Nazinon, où deux gendarmes ont perdu la vie suite à une agression d’ex éléments de l’ex Régiment de sécurité présidentielle (RSP) ...


« Comme vous le savez déjà, ce matin, aux alentours de 05 h du matin, nos forces de défense et de sécurité ont essuyé une attaque terroriste à Intagom, qui est le triple point situé entre le Burkina, le Mali et le Niger. Il vous souviendra que c’est à ce point-là que des policiers avaient trouvé la mort, au poste de police qui y était érigé.

Depuis lors, il a été décidé d’envoyer un détachement militaire en ces lieux, et c’est ce détachement qui a été attaqué ce matin, et, à l’heure actuelle, ce que nous pouvons donner comme information est que malheureusement il y a eu mort d’homme. Nous déplorons 03 militaires morts, 03 civils non-identifiés, nous ne savons pas si ce sont des assaillants, ou des gens de la localité, mais des investigations sont en train d’être faites et vous serez informés dans les heures qui viennent.

La hiérarchie militaire, sur instruction du ministre de la défense (Ndlr : Roch Marc Kaboré, Président du Faso), a dépêché des renforts qui sont arrivés sur les lieux, renforts venus de Markoye, qui sont présentement sur le site. Une mission est en partance sur les lieux, mission de haut niveau, conduit par le Chef d’état-major général des Armées, (Ndlr : Général Pingrenoma Zagré ), et d’autres responsables pour faire le point et prendre les mesures qui s’imposent.

L’Armée de l’air a été également dépêchée, et, depuis ce matin, un hélicoptère est sur le site, et vraisemblablement, les blessés et les corps pourront être transférés à Ouagadougou. (...) Nous avons alerté nos voisins, notamment les voisins maliens, puisqu’il semble que les assaillants sont repartis vers le Mali, car il y a un endroit qui abrite des djihadistes non loin de la frontière, mais qui est en territoire malien, mais nous avons pris contact avec le ministre en charge de la sécurité du Mali, qui a alerté également ses hommes. A l’heure actuelle, des recherches sont en train de se faire sur le terrain, des deux côtés de la frontière...

Le Gouvernement tient, par ma voix, à adresser toutes ses condoléances aux familles éplorées, et présente à la famille militaire toutes ses condoléances. Nous pouvons dire que c’est toute la nation burkinabé qui s’incline respectueusement devant la dépouille des trois militaires qui sont tombés en défendant nos frontières, en défendant la sécurité du Burkina. De toute évidence, nous allons communiquer sur tout ce qui est mesures et actions qui vont se mener par la suite.

Nous voulons féliciter et encourager les militaires, les forces de défense et de sécurité, qui travaillent dans des conditions difficiles sur le terrain, et malheureusement, comme c’est le cas aujourd’hui, rencontrent la mort. Qu’ils sachent que le peuple est derrière eux, et Dieu voulant, nous allons continuer à nous battre, parce que nous défendons des causes justes.

Je dois également dire que pour les événements du pont du Nazinon, nous étions hier à la recherche de 02 individus dangereux, Dieu merci, l’un d’entre eux a été appréhendé, il reste un, et nous souhaitons que les populations, toutes les bonnes volontés qui peuvent aider à donner des informations pour l’arrestation de ce second élément, qui, semble-t-il, serait le premier responsable de cette affaire organisée pour déstabiliser notre pays, que nous puissions mettre la main sur lui.

Nous ne désespérons pas, et, avec l’aide des uns et des autres, nous allons retrouver ces fugitifs-là. Nous demandons à toutes les contrées, partout où il y aurait des choses bizarres, de saisir les forces de défense et de sécurité, la gendarmerie, la police et l’armée, afin que nous puissions assurer la quiétude du Burkina Faso », propos de Simon Compaoré.

C.L.

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