Les victimes du bitume ne font que croître d’année en année au Burkina. Ainsi, ce sont 5.046 personnes qui ont perdu la vie suite aux accidents de la circulation de 2010 à 2015. Durant cette même période, il y a eu 84.117 cas d’accidents entraînant 73.536 blessés. C’est l’année 2013 qui a connu un taux de record d’accidents avec 19 770 cas et 954 morts. Face à ce triste tableau, il est plus qu’urgent pour les autorités en charge des questions de la sécurité routières d’interpeller tous les usagers. Les causes de ces accidents énumérés lors de ce point de presse sont entre autres, la vitesse, l’imprudence, l’inobservation des règles de la circulation, parfois l’inconscience et l’irresponsabilité. Et elles sont connues de tous selon les conférenciers. En tout état de cause, le ministre des transports, Souleymane Soulama a rappelé que l’Etat jouera son rôle pour faire reculer ces chiffres. Malgré les efforts des milliers de gendarmes et de policiers pour combattre l’insécurité, ils sont malheureusement ternis par quelques brebis galeuses qui s’adonnent à des comportements contraires à l’éthique et à l’honneur de leur corps d’appartenance. De ce fait, le ministre Souleymane Soulama a signifié que le gouvernement est là pour montrer sa ferme volonté de combattre l’incivisme sur les routes et a appelé également les forces de sécurité à un professionnalisme sans faille. En ce qui concerne la limitation des vitesses, l’article 2 dit : « Les conducteurs de véhicules routiers de transport sont tenus au respect strict de limitation de vitesse imposée par les autorités compétentes, en agglomération, 50 km /h sauf prescription contraire de l’autorité administrative compétente ; en hors agglomération, 90km/h pour les véhicules de transport routier et autres que le transport de marchandises ou matières dangereuses ; en hors agglomération, 80km/h pour les véhicules de transport routier de marchandises ou matières dangereuses ». Le ministre a aussi appelé à la responsabilité de chacun et de tous pour poser des actes citoyens, responsables et garants de la vie de l’autre, et à un engagement sans faille pour le développement harmonieux du Burkina Faso.

Aïcha Traoré (stagiaire)