Santé publique : les médicaments de la rue : risque ou contribution ?

| 28.07.2015
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Santé publique : les médicaments de la rue : risque ou contribution ?
© DR / Autre Presse
Santé publique : les médicaments de la rue : risque ou contribution ?
Malgré certaines mesures prises, on aperçoit toujours des docteurs ambulants qui continuent de vendre des médicaments dans les rues et les domiciles de nos villes et campagnes.


D'après certains observateurs avertis, la présence de ces médicaments est couverte par les frontières où les trafiquants corrompent les agents de sécurité afin de faire entrer leurs produits sur le territoire. Il convient de parler de fraude et de qualifier ces produits de médicaments illicites. S'il y a une entrée forte des médicaments, c'est que la population est d'une part complice. En effet, la raison fondamentale se résume au coût élevé. « Moi particulièrement...j'achète tous mes médicaments dans la rue, je suis satisfaits car ils me soulagent. Ils sont abordables, et je ne perds pas de temps comme à l'hôpital où il faut attendre longtemps... je ne peux pas ! » Nous confie un citoyen. En plus, on note le manque de sensibilisations sur les dangers très souvent mortels. Nombreux sont les patients à ignorer la composition, et même la date de péremption de ces produits. Les médecins estiment que la majorité des complications observées après l'automédication résulte du surdosage et de la contre-indication pendant la prise. Cette situation inattendue revient même parfois plus coûteuse au patient. Le gouvernement burkinabé a adopté une politique nationale pharmaceutique afin de garantir à la population des médicaments sûrs, efficaces et à moindre coût. C'est le cas des produits génériques qui sont encore moins chers et accessibles à tous. Mais cela n'empêche pas de croire que cette mesure reste insuffisante. Il serait convenable de mettre la pression sur les contrôles douaniers, les amenant à être plus sévères surtout quand il s'agit de l'exportation et les législations pharmaceutiques. L'inquiétude qui traverse l'esprit de la population est de retenir que, malgré ces mesures, le circuit commercial de ces médicaments reste solide d'autant plus que le Nigeria demeure la provenance sûre. Cela nous amène donc à comprendre que le combat n'est qu'à son début.

Gisèle SANOU /stagiaire

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