Intitulé «Projet improving malaria care» et financé par le peuple américain à travers l'Agence de développement international (USAID), ce projet, qui couvre une période de cinq ans, sera mis en œuvre par Jhpiego, une ONG internationale intervenant depuis plus de 18 ans au Burkina Faso en soutien au ministère de la Santé pour renforcer les services de santé de la reproduction et de santé maternelle et infantile. Jhpiego sera associé au Programme de marketing social et de communication pour la Santé (Promaco) pour apporter l'appui technique nécessaire au MS pour renforcer à la fois les mesures de prévention du paludisme et la qualité du diagnostic et du traitement du paludisme.
Cinq axes stratégiques permettront d'atteindre les résultats du projet à savoir : le renforcement des connaissances sur le paludisme dans le système de santé, la croissance de l'offre et la qualité des services, l'extension des services de qualité au niveau communautaire, l'amélioration de la demande des populations et celle des capacités des partenaires.
Le paludisme étant la première cause de consultation et d'hospitalisation au Burkina Faso selon les différents intervenants, Tulinabo Salama Mushingi, ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique au Burkina, conçoit alors que «les enfants en bonne santé sont au cœur de la prospérité de chaque nation et de son développement durable». Et d'ajouter que «la lutte contre le paludisme est un objectif majeur de l'aide au développement du gouvernement américain et contribue à la vision du Président Obama.»
Pour le ministre Lené Sebgo, «ce projet constitue un point d'honneur et doit interpeller tout un chacun». Puisque selon son propos, environ 7 millions de cas de paludisme ont été enregistrés en 2012 dont, 7.963 cas de décès. C'est donc à juste titre qu'il a demandé à l'ambassadeur de transmettre au peuple américain la reconnaissance du gouvernement du Burkina Faso et des bénéficiaires.
