Pendant deux jours, les spécialistes de la santé, réunis les 30 et 31 juillet 2015, à Ouagadougou ont fait des propositions pour l’amélioration de la qualité des enseignements. Ils ont également échangé afin de permettre à l’Ecole nationale de santé publique(ENSP) de maintenir sa place de leader dans la formation des agents paramédicaux et sages-femmes dans la sous-région. C’était à l’occasion des premiers états généraux de l’ENSP placé sous le thème : « L’ENSP, quelles réformes de la formation paramédicale et sage-femme pour un renforcement du système de santé ». En deux jours de travaux, les agents de la santé ont exposé les difficultés auxquelles, ils sont confrontés et d’apporter des mesures correctives pour la meilleure formation de son personnel. Pour le ministre de la Santé, Amédée Prosper Djiguimdé, un système de santé qui se veut performant doit avoir des ressources humaines de qualité pour relever les défis qu’il s’est assigné. Il a ajouté que ces assises interviennent dans un contexte où au niveau de l’Organisation africaine de santé(OAS), le Burkina Faso a pu faire un travail de longue haleine, car il a pu harmonisation ses formations. A l’issue de ces 2 jours de travaux, les participants ont présenté une feuille de route très claire pour l’atteinte de leurs objectifs. « Les résultats auxquels, nous parviendrons au cours de cette séance de dialogue, nous permettront de contribuer à la réalisation des résultats des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) », a déclaré la directrice générale de l’ENSP, Dr Martine Bonou. Selon la directrice générale de l’ENSP, il est plus que nécessaire de faire un arrêt après 38 ans d’existence afin de faire un bilan critique et relever non seulement les forces et les insuffisances. Mais surtout de proposer des solutions idoines pour le développement de l’ENSP. Les acteurs de la santé publique envisagent adapter ses formations aux curricula que l’OAS avec les pays membres de la CEDEAO ont pu harmoniser afin de faciliter leur déplacement dans la sous-région. L’école nationale de santé publique ne comptait que deux filières à sa création. De nos jours, elle compte 25 filières avec plus de 6 000 élèves répartis dans six directions régionales et une Direction de la formation supérieure en sciences de la santé(DFSSS).
Florence W.ZONGO
(Stagiaire)