Pour avoir une vue précise et contextualisée de la problématique de l’enregistrement des données de vaccination aux points de prestations et envisager des solutions appropriées, une enquête a été menée en décembre 2016 et janvier 2017 dans 30 formations sanitaires réparties entre 10 districts et 8 régions sanitaires. Dans le but de partager et discuter les résultats de cette évaluation avec les acteurs de la vaccination au Burkina Faso, un atelier de restitution a été organisé les 20 au 21 avril 2017 à Ouagadougou par la direction du programme élargi de vaccination (DPEV). L’objectif visé est de : présenter les résultats de l’évaluation aux participants, valider les résultats de l’évaluation, proposer des actions correctives avec un plan de mise en œuvre...La vaccination de routine dans le cadre du programme élargi de vaccination (PEV) est une stratégie incontournable pour le contrôle des maladies infectieuses dans les pays en développement. Au Burkina Faso, le PEV est intégré au système de santé, cette intégration a permis d’atteindre des couvertures vaccinales élevées. Parmi les présentations l’on note entre autres, enregistrement de données individuelles de vaccination, l’organisation et le fonctionnement des postes de vaccination, etc. Selon le Directeur du programme élargi de vaccination (PEV), Dr Isaie Méda le PEV doit relever de nombreux défis avec des insuffisances notamment liées à la qualité des données et à la compétence de ses agents. « Des discordances existent entre les données administratives et les données de l’Organisation mondiale de la santé et l’UNICEF » a laissé entendre Dr Méda. Pour lui, cela se justifie du fait que les vaccinations ne sont pas systématiquement matérialisées dans les supports comme le carnet et le registre de vaccination.
DCPM/Santé