Ordre des Infirmiers et Infirmières : Le Conseil régional du Centre vise 80% d’inscrits d’ici à 2018

| 13.02.2017
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Photo d'archives, utilisée à titre d'illustration
© CHU BC
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Ouagadougou - Le Conseil régional du Centre (CRC), de l’Ordre des Infirmiers et Infirmières du Burkina Faso (ONII-BF), a tenu sa 1ère assemblée régionale le samedi 11 février 2016 à Ouagadougou. Il s’est agi pour la structure de dresser le bilan des activités menées en 2016 et dégager des perspectives pour les prochaines années.

 

L’année 2017 marque la cinquième année consécutive que l’Ordre des Infirmiers et Infirmières tient des assemblées régionales semestrielles. Celle tenue le samedi 11 février 2017 Centre hospitalier universitaire Blaise Compaoré (HN-BC) avait pour but de faire le point des activités réalisées au cours de l’année écoulée.

«Il s’est agi d’adopter le plan d’actions de 2017 et, s’agissant du bilan moral, de voir combien de personnes se sont inscrits, puis aussi se faire une idée des cotisations des membres»,a expliqué le président du Conseil régional du Centre (CRC) de l’Ordre des Infirmiers et Infirmières du Burkina (ONII-BF), Pascal Tindano.

Selon lui, la section Centre de l’ONII-BF se porte bien car, partie de deux inscriptions, elle a enregistré 672 inscrits à la fin de l’année 2016. «Considérant la croissance significative des inscriptions au Centre, les activités de sensibilisation et de mobilisation des collègues et la fonctionnalité des noyaux relais de tous les CHU et des districts sanitaires du Centre, nous pouvons légitiment avoir des motifs de satisfaction» s’est-il réjoui.

Malgré ces acquis, les défis sont immenses car le taux de non inscription demeure ‘’important’’, a regretté M. Tindano. ‘’Les inscriptions vont de 12,8% dans notre plus grand Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) à environ 30% d’inscrits au Centre d’hospitalisation universitaire Blaise Compaoré (CHU-BC)’’, a-t-il estimé. Pour M. Tindano, ce taux d’adhésion au niveau du CHU-BC s’explique en partie par une «certaine exigence des autorités». Il est également dû au fait que le ministère de la santé ‘’avait sortie des notes pour encourager ou exiger que les gens s’inscrivent. Ici (CHU-BC, ndlr) ca été appliqué», a-t-il ajouté.

«Au niveau du CHU-YO, avec les centaines d’infirmiers, toutes catégories confondues on se retrouve à moins de 20% ce qui n’est pas normal», a regretté le président du Conseil national de l’Ordre de Infirmiers et Infirmières, Robert Ouédraogo. Pour lui, au-delà de réunir les infirmiers au sein de l’Ordre, il s’agit de respecter la loi en vertu d’un article (35) qui stipule que «nul ne peut exercer la profession d’Infirmier au Burkina Faso s’il n’est pas inscrit au tableau de l’ordre».

Pour remédier à cela au CHU-YO, «nous avons transmis la liste nominative de ceux qui sont à jour aux responsables de la structure. C’est à eux maintenant de prendre les dispositions qui s’impose», a indiqué M. Ouédraogo. Aussi, a-t-il tenu à rappeler le rôle premier d’un Ordre professionnel qui est de veiller et protéger la santé des populations, laquelle protection passant d‘abord par la garantie professionnelle de ceux qui font les prestations en matière de soins infirmiers.

«A travers les inscriptions, nous arrivons à détecter des gens qui prétendent être des infirmiers. Nous avons des dossiers en justice dont deux viennent d’être jugés» a-t-il révélé. Pour la représentante du directeur général du CHU-BC, Mme Fanta Koulibaly/Ouédraogo, l’ONII-BF «va tout mettre en œuvre pour atteindre d’ici à 2018 les 80%d’inscrits». Elle a alors conseillé ses collègues à se mettre en règle vis-à-vis de la loi, estimant qu’«il est mieux qu’on fasse tout pour être en règle avec notre ordre de tel sorte qu’en cas de difficulté nous puissions avoir un réfèrent».

En perspective, l’Ordre compte renforcer les actions d’information et de sensibilisation à travers la mise en place de noyaux relais et de points focaux dans les grands centres de santé de la capitale. Avant de mettre un terme à leurs travaux, les responsables de la structure ont témoigné leur reconnaissance au directeur général du CHU-BC, Dr Alexandre Sanfo, qui «depuis, l’ouverture (de l’hôpital Blaise Compaoré, ndlr), a toujours insisté pour que son personnel soit en règle vis-à-vis des différents Ordres qui les régissent’’.

Aly SAWADOGO

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