Lutte contre les Maladies Tropicales Négligées au Burkina : 2 559 agents de santé mobilisés pour la campagne de traitement 2013

| 26.06.2013
Réagir
Lutte contre les Maladies Tropicales Négligées au Burkina : 2 559 agents de santé mobilisés pour la campagne de traitement 2013
© DR / Autre Presse
Lutte contre les Maladies Tropicales Négligées au Burkina : 2 559 agents de santé mobilisés pour la campagne de traitement 2013
Le lancement de la campagne 2013 du traitement de masse intégré contre la filariose lymphatique, l'onchocercose et les vers intestinaux (maladies tropicales négligées) s'est déroulé mardi 25 juin 2013 dans la commune de Baskouré au quartier Renghin. Des prises de médicaments et des remises de kits de traitements ont été les temps forts de la cérémonie.

Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, 1,2 milliards de personnes dans 83 pays vivent dans des zones d'endémie de la filariose lymphatique et environ 120 millions de personnes sont touchées par la maladie.

 

Le Burkina Faso n'échappe pas aux maladies tropicales négligées à savoir l'onchocercose, les vers intestinaux et en particulier la filariose lymphatique.

Une pathologie qui sévit dans la province du Kouritenga particulièrement à Renghin, avec 54 cas déclarés dont 2 décès et 3 déplacés selon le maire de cette commune Alexis NADEMBEGA.

A l'occasion du lancement de cette campagne de traitement des maladies tropicales dites négligées, des kits de médicaments ont été offerts aux malades de la commune.

En marge de la cérémonie, 2 familles du quartier Renghin ont reçu la visite des officiels qui sont allés les inciter à la prise des médicaments contre ces maladies.

La campagne qui va concerner 47 districts sanitaires du pays va mobiliser 2 559 agents de santé et 19 328 agents distributeurs communautaires selon le ministre de la Santé Lené SEBGO.

En tout, 5 régions sanitaires qui ont interrompu la filariose lymphatique sont épargnées. Il s'agit notamment du Nord, du Plateau Central, des Cascades, des Hauts-Bassins et du Sahel a fait savoir le ministre SEBGO.

Harouna MARE

Publicité Publicité

Commentaires

Publicité Publicité