Au cours d’un premier panel sur le thème « tous unis pour en finir avec le Sida chez les adolescents : la participation des jeunes dans la lutte contre le Sida et le traitement pédiatrique », qui a suivi l’ouverture des travaux, les Premières Dames ont plaidé pour le renforcement du système sanitaire en Afrique avec un accent particulier sur la prévention et la prise en charge du VIH/Sida chez les nourrissons et les adolescents.
Madame Bella KABORE a, au cours de ce panel, partagé l’expérience du Burkina dans la lutte contre le VIH/Sida. Elle a noté que même si « des progrès significatifs ont été réalisés dans le traitement de l’adulte, il faut faire davantage d’efforts pour la prise en charge des enfants et adolescents infectés ».
« En tant que Premières Dames », a-t-elle précisé « nous devons nous appliquer à mobiliser des ressources pour la prise en charge des couches les plus vulnérables ».
Selon Madame Bella KABORE, « la meilleure approche pour faire en sorte que les enfants qui grandissent avec le VIH accèdent aux services appropriés est de lutter contre la stigmatisation et la discrimination, d’adapter les soutiens divers (moral, nutritionnel, éducatif) ».
Aussi, a-t-elle ajouté qu’ « il faut adapter l’offre de prise en charge, prendre en charge leurs frais de bilan biologique et celui des ARV, et promouvoir des cadres de loisir pour les adolescents en milieu scolaire, les orienter vers les services de conseils et d’assistances juridiques ».
En terminant son intervention face à ses homologues, la Première Dame du Burkina Faso, a affirmé que son pays est « en bonne voie ». Elle a exprimé son souhait de « voir d’ici à 2030, le pari tenu de la fin du Sida ».
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso